domingo, 30 de agosto de 2015

O MUNDO É FECHADO E O DESEJO INFINITO


A propósito do seu novo livro Le monde est clos et le désir infini, Daniel Cohen concedeu uma entrevista a "L'Obs" desta semana (nº 2651), que pelo seu inegável interesse se reproduz:






(Clique nas imagens para aumentar)  




«O título O mundo é fechado e o universo infinito é inspirado pelo grande livro de Alexandre Koyré, Do mundo fechado ao universo infinito, no qual este historiador das ciências descreveu e analisou a revolução de Galileu e de Descartes: no século XVIII, a humanidade ocidental tomou consciência de que o Universo é simultaneamente infinito e vazio, privado da presença de Deus. Vivemos hoje uma experiência quase inversa: o mundo tornou-se demasiado pequeno...»



Um exercício de lucidez.

segunda-feira, 24 de agosto de 2015

RECORDANDO PALMYRA



Templo de Baal (2005)

Refere a comunicação social que os militantes do "Estado Islâmico", que ocuparam em Maio a cidade de Palmyra, hoje, em árabe, Tadmur, destruíram o célebre templo de Baal, construído há cerca de 2.000 anos, e um dos mais famosos monumentos do famoso complexo arqueológico greco-romano.

Transcreve-se a notícia da BBC:

Palmyra's Baalshamin temple 'blown up by IS'


Islamic State militants have destroyed Palmyra's ancient Temple of Baalshamin, Syrian officials and activists say.

Syria's head of antiquities was quoted as saying the temple was blown up on Sunday. The UK -based Syrian Observatory for Human Rights (SOHR) reported that it happened a month ago.

IS took control of Palmyra in May, sparking fears for the site.

It is considered one of the ancient world's most important cultural centres.


Bilheteira à entrada do complexo arqueológico (Clique na imagem para ler)

The ancient city, which is a Unesco World Heritage site, is famed for its well-preserved Greco-Roman ruins, and the Baalshamin temple, built nearly 2,000 years ago, is one of the city's best-known buildings.

The Islamic State group has destroyed several ancient sites in Iraq. The militants believe any shrines or statues implying the existence of another deity are sacrilege and idolatry, and should be destroyed.
IS "placed a large quantity of explosives in the temple of Baalshamin today [Sunday] and then blew it up causing much damage to the temple," Syrian antiquities chief Maamoun Abdulkarim told AFP news agency.


Eu, frente ao Templo de Baal (2005)

"The cella (inner area of the temple) was destroyed and the columns around collapsed," he said.

Emma Loosley, a professor at Exeter University who lived near the ancient city for three years, said the temple's cella was "pretty much perfect".

"I can't think of another temple as beautifully preserved as the temple of Baalshamin, and what was special about Palmyra was that it was a unique culture," she told the BBC.


Placa numa coluna mencionando o nome do templo (Baalshamin)

"It had its own gods, its own form of art and architecture that you don't get anywhere else."


Os militantes do "Estado Islâmico"?!?  E NÃO SE PODE EXTERMINÁ-LOS?
 

NANI NA TURQUIA

Publicado há duas horas pelo Nani:
 
2 h ·
Experiência diferente jogar num clima assim, a chover torrencialmente e com uma temperatura muito elevada!

Different experience playing in a climate like this, raining hardly and with high levels of temperature!



"Sofre-se muito mas também se curte!", como diria um amigo meu falecido há já alguns anos.

UMA REFLEXÃO QUE SE IMPÕE



Não sendo possível, nem desejável, construir uma Fortaleza Europa, impermeável a todos os fluxos migratórios, impõe-se uma reflexão serena, mas urgente, sobre o "que fazer ?", retomando a expressão, velha de mais de um século, do famoso Ulianov.

Soyons réalistes : 10 raisons d’ouvrir les frontières

Au moment où l’Europe reste démunie face à l’arrivée des migrants, deux chercheurs qui travaillent sur les flux migratoires prennent à contre-pied le discours dominant. Voici leur plaidoyer.

 

Entre 2000 et 2014, 40.000 migrants sont morts aux frontières, dont 22.000 en tentant de rejoindre l’Europe, qui est aujourd’hui devenue, pour eux, la destination la plus dangereuse au monde. Pour la seule année 2014, plus de 3500 sont morts noyés en Méditerranée.

Le décompte macabre continue chaque jour. Et les survivants sont bloqués aux frontières externes mais aussi internes de l’Europe (comme ces derniers jours entre l’Italie et la France), multipliant les situations de mise à l’écart, de violence et d’humiliation. Cela au nom d’une raison d’Etats européens qui disent répondre aux peurs et aux demandes des habitants pour plus de sécurité, de contention et d’imperméabilité.

Et pourtant, nous affirmons qu’il serait plus rationnel, plus juste, plus sûr, d’ouvrir les frontières. A l’opposé de l’idée trop répandue dans les médias et les discours politiques, cette proposition n’a rien d’un fantasme naïf et irréaliste. Au contraire : c’est l’ouverture des frontières qui permettrait enfin de sortir d’un engrenage de violences qui a déjà fait des milliers de morts parmi les migrants, et de dessiner un horizon pour un véritable projet politique européen en matière d’asile et d’immigration.

Voici dix raisons pour lesquelles il faut ouvrir les frontières.

1. Parce que fermer les frontières ne sert à rien

Notre premier argument est de bon sens. Le fait migratoire est un fait social, une réalité du monde contemporain, auquel il est absurde de vouloir résister. Vouloir empêcher les migrations est aussi vain que de vouloir empêcher la nuit de succéder au jour. Les gens ne choisissent pas de migrer ou de rester parce qu’une frontière est ouverte ou fermée.

L’idée que la fermeture des frontières puisse limiter les flux migratoires est irréaliste et criminelle, et méconnaît complètement la réalité des migrations. Elle ne fait que rendre les déplacements plus précaires, plus coûteux et plus dangereux, transformant la Méditerranée en charnier. Ouvrir les frontières, c’est avant tout permettre aux gens de migrer dans des conditions sûres et dignes, c’est mettre un terme à la tragédie qui se joue aux frontières de l’Europe.

2. Pour lutter contre les passeurs

Ouvrir les frontières, légaliser les mobilités de tous, c’est tuer dans l’oeuf le business de ceux qui ont fait profession du trafic de cargaisons humaines, en profi tant, de plus en plus et de manière de plus en plus dangereuse, d’une économie de la prohibition. Ouvrir les frontières, c’est la manière la plus efficace de lutter contre les passeurs. C’est permettre aux migrants d’arriver en avion plutôt qu’en bateau.

3. Parce que l’invasion annoncée est un fantasme

Aucune enquête n’a prouvé la véracité des «appels d’air» ou des «invasions» tant annoncés et fantasmés. La construction du mur entre le Mexique et les Etats-Unis n’a nullement ralenti les flux migratoires entre les deux pays, pas plus que l’ouverture de la frontière entre l’Inde et le Népal n’a provoqué d’afflux massifs de migrants, comme l’ouverture des frontières au sein de l’Europe de Schengen.

Ni l’opération de sauvetage Mare Nostrum, menée par l’Italie en 2014, ni les régularisations de migrants en situation irrégulière (600.000 en Espagne en 2005, 500.000 en Italie en 2006, près de cinq millions aux Etats-Unis en 2014, etc.) n’ont jamais provoqué d’augmentation soudaine et significative de la migration «clandestine». Elles ont juste permis de commencer à réconcilier les migrants avec leurs sociétés de départ et de destination.

4. Pour permettre aux migrants de rentrer au pays

Argument paradoxal, et pourtant : ouvrir la frontière, c’est certes laisser entrer le migrant, mais c’est aussi lui permettre de repartir sans inquiétude. Beaucoup de migrants sont aujourd’hui coincés dans leur pays de destination, par peur de ne plus pouvoir y revenir ensuite si jamais ils en sortaient.Ouvrir les frontières rendrait la mobilité plus fluide, et permettrait à des milliers de migrants de rentrer au pays voir une famille qu’ils n’ont parfois pas revue depuis plusieurs années.

5. Parce que les migrants pourront déployer tout leur potentiel économique

Toutes les études montrent que la contribution économique des migrants à leur pays de destination est d’autant plus positive que leur situation y est sûre et légale. Rendre toutes les migrations légales ferait de facto disparaître l’immigration «clandestine», et permettrait aux migrants de déployer leur plein potentiel économique dans le pays d’accueil.

Leur contribution économique est aussi dirigée vers leur pays d’origine: les transferts financiers des migrants vers leurs familles représentent trois fois le montant de l’aide officielle au développement versé par les pays industrialisés. Il est absurde de lier l’aide au développement au contrôle des migrations puisque au contraire, c’est la mobilité qui est un facteur potentiellement puissant de développement.

6. Pour permettre un progrès social

L’embauche des travailleurs étrangers en situation irrégulière dans les pays riches est un «dumping social», l’équivalent d’une «délocalisation sur place»: les pires conditions sociales sont imposées à des travailleurs sans droits. La légalisation des migrants leur donnerait accès aux mêmes droits et aux mêmes rémunérations que les autres salariés.

Elle rendrait visible leur participation à l’économie du pays d’accueil, notamment par leur contribution – et celle de leurs employeurs – aux prestations sociales. Par nature, la migration «illégale» n’existe plus avec des frontières ouvertes. Les situations de précarité administrative disparaissent et les conditions de travail s’améliorent et s’harmonisent.

7. Parce que la liberté de circulation est un droit fondamental

Le droit de quitter son pays est inscrit dans la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. C’est une question de liberté et d’égalité. Le destin des uns et des autres est déterminé par l’endroit où ils/elles sont né/e/s. C’est la fermeture des frontières qui crée le privilège du lieu de naissance, cette inégalité insupportable. L’ouverture des frontières reconnaît la légitimité de toute migration, et le droit à la mobilité de chacun.

8. Pour mieux connaître les migrants et mieux protéger ceux qui en ont besoin

Il faut le répéter : ouvrir les frontières, ce n’est pas supprimer les frontières. Soyons légalistes : le fait d’autoriser les libres circulations permettrait de mieux les accompagner, de savoir où vont les migrants et dans quelles conditions. C’est s’assurer que les migrations se déroulent dans les meilleures conditions possibles pour tous, et que ceux qui ont besoin d’être protégés le soient effectivement.

9. Parce qu’il est possible de remettre l’hospitalité au centre de la politique

Des voisins solidaires et mobilisés, un tissu associatif dense capable d’organiser l’accueil des étrangers et aider leur insertion, des villes qui créent de meilleures conditions de logement en centres d’accueil pour les errants : telles sont les formes d’une hospitalité sans condition qui existent déjà dans la société et qu’un gouvernement aurait la possibilité de mobiliser et d’aider, à l’opposé de la guerre aux migrants qui forme aujourd’hui le régime officiel de pensée et d’action.

10. Pour réaffirmer l’unité de l’Homme

Dans les années 1930, les juifs ou les exilés espagnols étaient devenus des «indésirables». Aujourd’hui, face au retour de l’idée qu’une partie des humains sont indésirables, nous avons le choix de réaffirmer l’unité de l’Homme et traduire cette idée en politique. Contre l’obscurantisme, il s’agit simplement de relancer l’humanisme.
Michel Agier et François Gemenne

MICHEL AGIER est anthropologue, directeur de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement et directeur d’études à l’EHESS. Il a publié, aux Editions La Découverte, «la Condition cosmopolite» (2013) et «Un monde de camps» (sous sa direction, 2014).

FRANÇOIS GEMENNE est politologue, enseignant aux universités de Liège et de Versailles-Saint-Quentin, directeur exécutif du programme Politiques de la Terre à Sciences-Po. Il va publier, en 2016, «Vive l’immigration», aux Editions La Découverte.

domingo, 23 de agosto de 2015

NÃO VIVEMOS EM DEMOCRACIA




A propósito da publicação do seu livro Le Bon Gouvernement, que será posto à venda esta semana, o historiador e sociólogo Pierre Rosanvallon, professor no Collège de France, fundador do grupo "La République des Idées"  e uma das figuras maiores da intelectualidade francesa contemporânea, concedeu à revista "L'Obs" (nº 2650 - 20 a 26 Agosto 2015) a entrevista que reproduzimos:

Clique nas imagens para ler 

Nesta entrevista, Rosanvallon considera que existe um divórcio dramático entre o "momento eleitoral" e o "momento governamental", que não cessa de se acentuar. E que é preciso distinguir duas dimensões:  a primeira, resulta do desvio entre a linguagem das campanhas eleitorais fundada na ideia de uma inversão na ordem das coisa e a linguagem governamental que representa o regresso à realidade; a segunda, resulta do facto de que a democracia foi sempre pensada como um processo de selecção e de legitimação dos detentores do poder e não como uma concepção específica da maneira de exercer o poder.

Um dos problemas, segundo o autor, é também a forma como o poder executivo se tem imposto ao poder legislativo, o que explica que os responsáveis políticos estejam cada vez mais desligados da sociedade e profissionalizados, tornando-se puros homens do aparelho. Rosanvallon preconiza o desenvolvimento urgente do que, nos Estados Unidos, se chama good government organizations, que militam por mais transparência, controlo pelos cidadãos e luta contra a corrupção. Não pretendem tomar o poder, mas vigiá-lo e controlá-lo.

Nesta linha de pensamento, propõe a criação de várias organizações que contribuam para um "bom governo". Pessoalmente, não creio que a criação de mais conselhos e comissões conduza ao aprofundamento da democracia. Penso até que já temos órgãos a mais e cidadãos que vivem à custa de instituições que, conforma a prática demonstra, se revelaram perfeitamente inúteis, ou quase.

Sem prejuízo da brilhante análise do reputado especialista, sou de opinião que o problema é outro, de natureza diferente, e cujo tratamento não cabe nestas linhas. O capitalismo contemporâneo internacional e a forma como se impôs aos regimes ditos democráticos desvitalizou a democracia. Aliás, esta, a democracia dita liberal, implica, nos termos, uma contradição profunda.

Deixo apenas uma questão. A União Europeia consagrou como única forma de governação possível para os países que a integram a adopção de um modelo hoje ultraliberal, que impede o funcionamento de qualquer governo cuja ideologia esteja em desacordo com os seus pressupostos. E se do resultado de eleições nacionais sair um governo diferente, logo ele é compelido a demitir-se face ao estrangulamento económico e financeiro (por ora ainda não militar) de que é alvo. Donde resulta a perfeita inutilidade de eleições nacionais se o modelo está previamente definido.

Por isso, afigura-se legítimo afirmar que a DEMOCRACIA nos países ocidentais (para a estes apenas nos referirmos) é uma FARSA.

sábado, 22 de agosto de 2015

VIRGÍNIA VITORINO



Tendo passado alguns dias em Alcobaça, em casa de um amigo, deparei com a Rua Virgínia Vitorino (ou Victorino, para usar a grafia da época). E verifiquei que a pequena casa de gaveto entre essa rua e a Rua Frei Fortunato é a casa onde nasceu, em 13 de Agosto de 1895, a poetisa, dramaturga e tradutora Virgínia Vitorino, cuja naturalidade desconhecia.



O piso térreo é agora ocupado pelo Café Tertúlia, que expõe algumas recordações daquela escritora e onde se realizam periodicamente eventos culturais.


Virgínia Vitorino com Amélia Rey-Colaço e Robles Monteiro

Hoje praticamente esquecida, Virgínia Vitorino, que frequentou a Faculdade de Letras de Lisboa e o Conservatório Nacional e foi professora de liceu, dirigiu durante anos o teatro radiofónico da Emissora Nacional. As suas peças, que alcançaram imenso êxito à época, foram representadas pela Companhia Rey-Colaço/Robles Monteiro no Teatro Nacional D. Maria II. Aliás, Virgínia, grande amiga de Amélia Rey-Colaço, pertencia à tertúlia intelectual que reunia também outras mulheres do mais elevado nível cultural entre nós, como Fernanda de Castro, Judith Arvelos, Oliva Guerra, Judith Teixeira, e mais tarde Germana Tânger (felizmente ainda viva) e Natália Correia.


Conta-me a proprietária do Café Tertúlia que Virgínia Vitorino, de costumes ousados desde a juventude (ia fumar para a janela) abandonou muito cedo Alcobaça, meio por demais conservador para o seu gosto, tendo-se mudado para Lisboa. Acrescenta ainda aquela senhora que, encontrando-se muito idosos os pais da escritora, se recorda desta ter ido buscá-los, instalando-os na sua casa da capital.


Não reza a crónica dos últimos anos de Virgínia Vitorino, sabendo-se que morreu em 1967.


Vasculhando a minha biblioteca, encontrei cinco peças de teatro, todas estreadas no Teatro Nacional e representadas pelo inesquecível elenco da época áurea daquela casa de espectáculos: Degredados (1931), A Volta (1932), Fascinação (1933), Manuela (1934) e Vendaval (1942). Porém, nenhum volume de poesia. Talvez estes livros provenham do tempo em que, frequentando leilões e alfarrabistas, me empenhei especialmente em coleccionar tudo o que me apareceu de teatro português.







O teatro de Virgínia Vitorino retrata a sociedade da época (e de sempre), evidenciando a tradicional sujeição das paixões às conveniências, os amores contrariados, as infidelidades conjugais, os preconceitos de classe, tudo envolto na atmosfera do princípio do século passado, com eventual recorrência ao normativo religioso. Por elas perpassa, por vezes, um perfume de lesbianismo, ainda que nesse tempo não fossem permitidas, legal e socialmente, referências explícitas ao tema.

Lendo Vendaval, por exemplo, encontramos uma peça de excelente construção dramática a que nem sequer falta algum suspense "policial", servida por um diálogo que pretendendo reproduzir a linguagem dos estratos sociais da época não desmerece a utilização correctíssima da língua portuguesa. Alguns poderão achá-la datada, melodramática, que a autora se limitou a escrever comédias de salão, que a sociedade do nosso tempo é muito diferente daquela que Virgínia Vitorino retrata (e, de certa forma, condena). Na verdade, não será assim tão diferente, e as grandes tragédias humanas são intemporais. Caso contrário, não seriam representados hoje os clássicos gregos, ou Shakespeare. Só a roupa é que  muda. Não que VV se possa equiparar a eles, obviamente, mas no registo que cultivou, e que atraiu aos teatros, durante anos consecutivos, milhares de pessoas, pode dizer-se que cumpriu o seu papel. Só isso permite justificar o prestígio que rodeou o seu nome.


P.S.: Informa-me um amigo, que é avesso a escrever nas caixas de comentários dos blogues, que Virgínia Vitorino morreu em Lisboa, no Hotel Borges, onde residia. E sugere-me que acrescente ao grupo de senhoras que mencionei acima, os nomes de Teresa Leitão de Barros e de Maria Adelaide de Lima Cruz.

sexta-feira, 21 de agosto de 2015

A GRÉCIA CONTINUA A SURPREENDER-NOS




Transcrito do jornal PÚBLICO:

A habilidade política de Alexis Tsipras


A eleição antecipada será apenas uma paragem estratégica para deixar sair os contestatários



O primeiro-ministro grego vai ser um caso de estudo nas aulas de ciências políticas. Conseguiu a proeza de se candidatar a umas eleições com um programa radical anti-austeridade, ser eleito, fazer aprovar no Parlamento uma batelada de medidas de austeridade contrárias às que sempre defendeu, e continuar com os níveis de popularidade em alta. Isto num país que está mergulhado numa profunda recessão e onde as pessoas nem sequer conseguem movimentar livremente o dinheiro que têm nos bancos.

Alexis Tsipras não só consegue manter os níveis de popularidade em alta, como já aparece destacado nas sondagens. Porquê? Porque os gregos sentiram que durante sete meses tiveram alguém que estava disposto a quase tudo para defender os seus interesses e tentar desmontar a teoria da austeridade punitiva, menos provocar a saída da Grécia da zona euro. Este esticar de corda ao máximo nas negociações, e a travagem brusca na 25ª hora, foi uma estratégia que os gregos compreenderam e valorizam.

É com este conforto que o líder do Syriza resolve demitir-se e precipitar eleições antecipadas, o que lhe permite duas coisas. Por um lado, ganhar nova legitimidade perante aqueles que o elegeram e que há sete meses votaram num programa eleitoral diametralmente oposto ao actual programa de governo. E, por outro lado, desfazer-se dos 40 deputados dissidentes do Syriza que não lhe deram o respaldo aquando da aprovação do resgate.

As eleições antecipadas em Setembro, não sendo uma estratégia isenta de risco para o Syriza e para a Grécia, vão permitir a Tsipras capitalizar a popularidade antes que as novas medidas de austeridade cheguem com força aos bolsos dos gregos. E já se percebeu no discurso de demissão que Tsipras irá habilmente usar a questão da renegociação da dívida, agendada para Outubro, como uma arma eleitoral para garantir a mais do que provável reeleição.

 * * * * *

Não tenho dúvidas quanto à habilidade política de Tsipras e à sua coragem cívica. As eleições antecipadas de 20 de Setembro constituirão um teste para os gregos e uma mensagem para os europeus.

Se o Syriza obtiver a maioria dos votos nas próximas eleições, quiçá uma maioria absoluta, e formar um governo baseado no programa eleitoral pretérito, coloca-se a questão de saber como poderão ser mantidos os compromissos já assumidos com as instituições europeias. Uma nova vitória do Syriza será não só um desafio à União Europeia, maxime à Alemanha, como um sinal aos eleitores dos países objecto de "resgate" que têm eleições imediatamente a seguir: Portugal, Espanha, Irlanda.

Penso eu que, independentemente do resultado das eleições gregas, a União Europeia, no formato actual, tem os dias contados. Não faço, aliás, mais do que repetir o que vem sendo sistematicamente afirmado pelos mais conceituados especialistas internacionais. Se a Alemanha, que já provocou duas guerras mundiais, está empenhada numa confrontação continental sob o pouco diáfano manto do estrangulamento económico, creio que sofrerá novamente uma derrota, desta vez de consequências não só imprevisíveis, como acontece em todas as guerras, mas de dimensões verdadeiramente trágicas.

Aconselharia o mais elementar bom-senso que se evitasse a tentação de experiências potencialmente fatais.

A EVOLUÇÃO DA SITUAÇÃO NA SÍRIA

 
 
Nous diffusons cet article de l’estimé Tim Anderson même si nous avons un doute quant à son optimisme au sujet sur la réalité du terrain. Silvia Cattori

La Syrie est en train de gagner. Malgré l’effusion de sang en cours et les graves pressions économiques, la Syrie progresse inexorablement vers une victoire militaire et stratégique qui va transformer le Moyen-Orient. Il est clairement évident que les plans de Washington – que ce soit pour « le changement de régime », pour détruire le fonctionnement de l’État ou pour démembrer le pays sur des lignes sectaires – ont échoué.

Cet échec affectera mortellement le rêve américain, annoncé il y a une dizaine d’années par Bush junior, pour un « nouveau Moyen-Orient » servile. La victoire de la Syrie est une combinaison de soutien populaire sans faille à l’armée nationale, face à de perfides islamistes sectaires (takfiris), un ferme soutien de ses principaux alliés et la fragmentation des forces internationales coalisées contre elle.

Les difficultés économiques, y compris les coupures de courant régulières, sont encore pires maintenant, mais n’ont pas brisé la volonté de résistance du peuple syrien. Le gouvernement veille à ce que les aliments de base soient abordables et soutient l’éducation, la santé, le sport, les services culturels et autres. Un certain nombre d’États autrefois hostiles et les agences de l’ONU reprennent leurs relations avec la Syrie. Une situation sécuritaire améliorée, le récent accord des grandes puissances avec l’Iran et d’autres initiatives diplomatiques favorables sont autant de signes du renforcement de l’axe de la résistance.

Vous n’avez aucune chance d’être informé sur cette réalité par les médias occidentaux, qui ont constamment menti sur la nature du caractère du conflit et les développements de la crise. La raison principale de cette tromperie est de masquer le soutien de l’OTAN pour les groupes takfiris, claironnant leur avance et ignorant le renforcement de l’armée syrienne. En fait, ces terroristes soutenus par l’Occident n’ont fait aucune avancée stratégique véritable depuis qu’une flopée de combattants étrangers les avaient aidés à prendre certaines parties au Nord d’Alep, au milieu de l’année 2012.

Lors de ma deuxième visite en Syrie au cours de la crise, en juillet 2015, j’ai pu voir comment la sécurité s’est améliorée dans les grandes villes. Lors de ma première visite en décembre 2013, bien que les coupeurs de gorge de l’OTAN aient été chassés, pour la plupart, de Homs et de Qusayr, ils étaient dans l’ancien village de Maloula et le long des montagnes de Qalamoun, et attaquaient également la route du sud vers Sweida. Cette année nous avons pu voyager librement par la route de Sweida à Damas, à Homs, à Lattaquié, avec juste un léger détour aux alentours de Harasta. Fin 2013, il y avait des tirs de mortier quotidiens à l’Est de Damas ; cette année c’est beaucoup moins fréquent. L’armée semble contrôler 90 % des zones densément peuplées.

Premier point : il n’y a jamais eu de « rebelles modérés ». Un mouvement de réforme politique véritable a été déplacé par une insurrection islamiste soutenue par l’Arabie Saoudite, en mars-avril 2011. Dans les premiers mois de la crise, de Daraa à Homs, les principaux groupes armés comme la brigade Farouq étaient des extrémistes soutenus par l’Arabie Saoudite et le Qatar, qui ont pratiqué les atrocités publiques et fait sauter des hôpitaux, utilisant des slogans génocidaires et pratiquant le nettoyage ethnique sectaire (1). Les Syriens les appelaient déjà les ‘Daesh’ (ISIL) ou juste « mercenaires », ne se souciant pas trop des différents noms de marque. La récente déclaration du chef des ‘rebelles modérés’ Lamia Nahas où il affirmait que les « minorités de la Syrie sont mauvaises et doivent être éliminées », tout comme Hitler et les Ottomans ont éliminé des minorités (2), ne fait que souligner ce fait. Le caractère du conflit armé a toujours été une confrontation entre, d’un côté, un état autoritaire mais pluraliste et socialement inclusif, et de l’autre, des islamistes sectaires du style saoudien, agissant en qualité d’armées de proxy pour les grandes puissances.

Deuxième point : presque toutes les atrocités imputées à l’armée syrienne ont été commises par les gangs soutenus par l’Occident, dans le cadre de leur stratégie visant à attirer une intervention occidentale plus profonde. Cela inclut les accusations, discréditées, des armes chimiques (3) et les dommages collatéraux du soi-disant » bombardement aveugle’. Le journaliste américain Nir Rosen a écrit en 2012, « tous les jours l’opposition donne un nombre de morts, généralement sans aucune explication… Bon nombre de ceux déclarés tués sont en fait des combattants de l’opposition morts mais… décrits dans les rapports comme des civils innocents tués par les forces de sécurité (4). Ces rapports d’opposition sont encore invoqués par des groupes de partisans tels que Amnesty International (États-Unis) et Human Rights Watch, pour soutenir la propagande de guerre. L’armée syrienne a en effet exécuté des terroristes et la police secrète continue à détenir et à maltraiter des personnes soupçonnées de collaboration avec ces terroristes. Mais il s’agit d’une armée qui bénéficie d’un soutien public. Les bandes d’islamistes, en revanche, se vantant ouvertement de leurs atrocités ont peu de soutien public.

Troisième point : bien qu’il y ait une « présence » terroriste dans de grandes parties de la Syrie, ni Daesh/ISIL, ni aucun autre groupe armé ne « contrôle » une grande partie de zone peuplée en Syrie. Les agences occidentales (telles que Janes and ISW) confondent régulièrement ‘présence’ avec ‘contrôle’. Malgré les offensives de Daesh/ISIL à Daraa, Idlib et à l’Est de Homs, les zones fortement peuplées de la Syrie sont sous contrôle de l’armée sensiblement plus forte qu’en 2013. Seules quelques zones ont été tenues par les djihadistes pendant plusieurs mois ou années. Dans n’importe quelle confrontation de quelque importance, c’est généralement l’armée qui gagne ; mais elle est sous pression et il n’est pas rare qu’elle fasse une retraite tactique, car elle se bat sur plusieurs dizaines de fronts.

L’armée syrienne a renforcé son bouclage autour du Nord Alep, Douma et Harasta et a eu de récentes victoires à Wafa, Idlib et Daraa. Avec les forces du Hezbollah, l’armée a pratiquement éliminé Daesh/ISIL et ses partenaires, qui ne s’entendent pas entre eux, des montagnes de Qalamoun, le long de la frontière avec le Liban.

Malgré des années de terrorisme de masse et les sanctions occidentales, l’État syrien fonctionne étonnamment bien. En juillet 2015, notre groupe a visité de grands centres sportifs, des écoles et des hôpitaux. Des millions d’enfants syriens fréquentent l’école et des centaines de milliers étudient encore dans les universités pour la plupart gratuitement. Le chômage, les pénuries et les pannes d’électricité gangrènent le pays. Les groupes takfiris ont ciblé les hôpitaux pour les démolir depuis 2011. Ils attaquent aussi régulièrement des centrales, amenant le gouvernement à pratiquer le rationnement de l’électricité, jusqu’à ce que le système soit remis en état. Il y a des pénuries graves et une pauvreté généralisée, mais, malgré la guerre, la vie quotidienne continue.

Par exemple, il y a eu controverse en 2014, au cours de la construction d’un complexe immobilier au centre de la Nouvelle Sham, une grande ville satellite en dehors de Damas. Le complexe comporte des restaurants, des boutiques, des installations sportives et, au centre, des manèges pour enfants et autres divertissements. « Comment l’État peut-il dépenser autant d’argent sur ce projet, alors que tant de gens souffrent de la guerre ? » disaient certains. D’un autre côté, il est dit que la vie continue et les familles doivent vivre leur vie. Après le Ramadan, pendant l’Aïd, nous avons vu des milliers de familles faisant usage de ce complexe très apprécié des enfants.

Les procédures de sécurité sont devenues « normales ». Les fréquents points de contrôle de l’armée sont abordés avec une patience remarquable. Les Syriens savent qu’ils sont pour leur sécurité, en particulier contre les bombes dans les voitures et les camions utilisées par les islamistes. Les soldats sont efficaces mais humains, échangent souvent des conversations amicales avec les gens. La plupart des familles ont un ou plusieurs de leurs membres dans l’armée et beaucoup ont perdu des êtres chers. Les Syriens ne subissent pas de couvre-feu et ne ressentent aucune crainte des soldats, comme cela s’est vu tant de fois, dans le passé, sous les dictatures fascistes soutenus par les États-Unis du Chili et du Salvador.

Dans le Nord, le maire de Lattaquié nous a dit que cette province de 1,3 millions d’habitants, en compte maintenant plus de 3 millions, ayant absorbé les personnes déplacées d’Alep, de Idlib et d’autres régions du Nord, touchées par les incursions des terroristes sectaires. La plupart sont dans des logements de l’État gratuits ou subventionnés, avec famille et amis, en location ou dans les petites entreprises. Nous avons vu un groupe d’environ 5 000 personnes, dont plusieurs viennent de Hama, dans le grand complexe sportif de Lattaquié. Dans le sud, Sweida a accueilli 130 000 familles déplacées de la région de Deraa, doublant la population de cette province. C’est pourtant, Damas qui absorbe la plus grande partie des 6 millions de personnes déplacées de l’intérieur et, avec un peu d’aide de l’UNHCR, le gouvernement et l’armée sont les principales organisations qui s’occupent d’eux. Les médias occidentaux ne vous parlent que des camps de réfugiés de Turquie et de Jordanie, installations principalement contrôlées par les groupes armés.

Le « régime attaquant les civils » ou bombardant « aveuglément » des zones civiles n’a de réalité que dans la propagande islamiste sur laquelle une grande partie des médias occidentaux se fonde. Le fait que, après trois ans, l’artillerie et l’aviation syriennes n’aient pas rasé des zones comme Jobar, Douma et la partie Nord d’Alep, prouve le mensonge des accusations contre l’armée. La prochaine fois que les médias occidentaux diront des « civils » sont tués par des bombardements aveugles du gouvernement syrien, vous pouvez être presque certain que cela provient de sources islamistes se trouvant être elles-mêmes la cible de l’attaque.

Cette guerre est menée sur le terrain, bâtiment par bâtiment, avec de nombreuses victimes militaires. De nombreux Syriens, à qui nous avons parlé, disent qu’ils souhaiteraient en effet que le gouvernement rase ces villes fantômes, disant que les seuls civils qui y restent sont les familles et les collaborateurs des groupes extrémistes. Le gouvernement syrien procède avec une plus grande prudence.

Les États de la région voient ce qui va se passer, et ont commencé à reconstruire des liens avec la Syrie.. Pourtant, Washington pousse ses mensonges des armes chimiques (malgré des preuves indépendantes), mais n’a plus assez de tripes pour une escalade majeure, en souvenir de fin 2013, après la confrontation avec la Russie. Il y a encore beaucoup de bellicisme (5), mais il est à noter que l’Égypte et les Émirats Arabes Unis (EAU), ennemis de la Syrie il y a peu de temps encore, sont désormais en train de normaliser leurs relations diplomatiques avec Damas.

Les Émirats Arabes Unis, peut-être la plus « souple » des monarchies du Golfe, mais dont les liens avec le vice-président Joe Biden l’amènent à soutenir Daesh/ISIL (6), ont leurs propres soucis. Ils ont récemment arrêté des dizaines d’islamistes pour complot visant à transformer la monarchie absolutiste en un califat absolutiste (7). L’Egypte, dans des mains militaires après un éphémère gouvernement de Frères musulmans qui voulaient se joindre aux attaques contre la Syrie, est maintenant aux prises avec son propre terrorisme sectaire, de ces mêmes Frères Musulmans. Le plus important des pays arabes aujourd’hui défend l’intégrité territoriale de la Syrie et soutient (au moins verbalement) les campagnes syriennes contre le terrorisme. L’analyste égyptien Hassan Abou Taleb appelle ce message » condamnation et rejet des mesures unilatérales de la Turquie contre la Syrie » (8).

Le gouvernement Erdogan a tenté de placer la Turquie à la tête d’une région de Frères musulmans, mais a perdu des alliés. Il est souvent en désaccord avec ses partenaires anti-syriens et fait face à une dissidence intérieure. Washington a essayé d’utiliser les séparatistes kurdes contre Bagdad et Damas, alors que la Turquie les considère comme ses principaux ennemis, et les islamistes soutenus par l’Arabie les abattent comme « apostats » musulmans. Pour leur part, les communautés kurdes jouissent d’une plus grande autonomie avec l’acceptation de l’Iran et de la Syrie.

L’accord récent de Washington avec l’Iran est une évolution importante, parce que la République islamique reste le plus important allié régional de la Syrie laïque, et un ferme opposant aux islamistes style saoudiens. L’affirmation du rôle de l’Iran dans la région irrite les Saoudiens et Israël, mais est de bon augure pour la Syrie. Tous les commentateurs voient une manœuvre diplomatique pour un positionnement après l’accord avec l’Iran et – malgré la récente exclusion de l’Iran d’une réunion entre les ministres des affaires étrangères russe, américain et saoudien – il y a peu de doute que la main de l’Iran a été renforcée dans les affaires régionales. Une rencontre insolite entre le chef du renseignement de la Syrie, le brigadier-général Ali Mamlouk et le ministre de la défense saoudien, Prince Mohammed Bin Salman (9), montre également que le gouvernement syrien a repris des discussions directes avec le principal commanditaire du terrorisme dans la région.

La Syrie est en train de gagner car le peuple syrien a soutenu son armée contre les provocations sectaires, menant principalement leurs propres batailles contre le terrorisme multinational sponsorisé par l’OTAN et les monarchies du Golfe. Les Syriens, y compris les plus pieux musulmans sunnites, n’accepteront jamais l’Islam pervers, sectaire, de têtes coupées, promu par les monarchies du Golfe.

La victoire de la Syrie aura des implications plus larges. Elle sonne la fin des « changements de régime » de Washington qui, jusqu’ici, ont toujours marché comme sur des roulettes dans toute la région, de l’Afghanistan, l’Irak à la Libye. Outre les morts et la misère causés par cette sale guerre, nous assistons à l’émergence d’un « axe de la résistance » plus fort. La victoire de la Syrie sera également celle de l’Iran et de la résistance libanaise, menée par le Hezbollah. En outre, le conflit a aidé à construire d’importantes mesures de coopération avec l’Irak. L’incorporation progressive de Bagdad dans cet axe scellera l’humiliante défaite des plans pour un « nouveau Moyen-Orient » dominé par USA – Israël – Arabie Saoudite. Cette unité régionale arrive avec un coût terrible, mais elle arrive, néanmoins.

Références

(1) Tim Anderson (2015) ‘ Daraa 2011 : Insurrection islamiste de la Syrie dans le déguisement ‘, Global Research, 5 juin, en ligne :
http://www.globalresearch.ca/daraa-2011-syrias-islamist-insurrection-in-disguise/5460547

(2) the Angry Arab (2015) « c’est ce que le candidat pour le gouvernement provisoire (opposition) de la Syrie a écrit sur Facebook : un Holocauste », le 4 août, en ligne :
http://angryarab.blogspot.fr/2015/08/this-is-what-candidate-for-syrias.html

(3) Tim Anderson (2015) ‘ Fabrications chimiques : Ghouta oriental et de la Syrie les enfants disparus », Global Research, 12 avril, en ligne :
http://www.globalresearch.ca/chemical-fabrications-east-ghouta-and-syrias-missing-children/5442334

(4) Nir Rosen (2012) « Q & A : Nir Rosen sur opposition armée de la Syrie », Al Jazeera, 13 février, en ligne :
http://www.aljazeera.com/indepth/features/2012/02/201221315020166516.html

(5) Appuyez sur TV (2015) « Syrie »ne devrait pas interférer »dans ops militants de groupes soutenus par les États-Unis’, 3 août, en ligne :
http://www.presstv.com/Detail/2015/08/03/423141/us-syria-isis-isil-assad-josh-earnest

(6) Adam Taylor (2014) « derrière gaffe mensonge réels soucis de Biden concernant le rôle des alliés dans la montée de l’État islamique », Washington Post, 6 octobre, en ligne :
https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2014/10/06/behind-bidens-gaffe-some-legitimate-concerns-about-americas-middle-east-allies/

(7) Bloomberg (2015) » Émirats Arabes Unis à poursuivre 41 accusés de tenter de califat établir’, 2 août, en ligne :
http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-08-02/u-a-e-to-prosecute-41-accused-of-trying-to-establish-caliphate

(8) Reuters (2015) Egypte défend l’unité territoriale de la Syrie, après que la Turquie se déplace contre IS’, 2 juillet, en ligne :
http://uk.reuters.com/article/2015/07/29/uk-mideast-crisis-syria-egypt-idUKKCN0Q31AY20150729

(9) Zeina Karam et Adam Schreck (2015) « Iran nuclear deal ouvre voie diplomatique pour la Syrie », AP, 6 août, en ligne :
http://news.yahoo.com/iran-nuclear-deal-opens-diplomatic-channels-syria-161740195.html



segunda-feira, 17 de agosto de 2015

ANTEVISÃO DAS PRESIDENCIAIS




Há já longas semanas que as candidaturas para eleição do Presidente da República vêm ocupando o espaço público. Com o anúncio, o pré-anúncio, a sugestão de diversos candidatos e pré-candidatos e a possibilidade da existência de muitos mais.

Para facilitar as coisas, diremos que à direita ainda ninguém se pronunciou formal ou informalmente, dando-se como possíveis as candidaturas de Marcelo Rebelo de Sousa, Rui Rio, Pedro Santana Lopes ou Alberto João Jardim. À esquerda, apresentaram-se formalmente António Sampaio da Nóvoa e Henrique Neto, o primeiro com o apoio explícito dos três antigos presidentes da República, Ramalho Eanes, Mário Soares e Jorge Sampaio, o apoio do Partido Livre  e o suposto apoio do Partido Socialista, e o segundo, que conheço pessoalmente e por quem nutro alguma estima, sem qualquer apoio e sem a mínima possibilidade de êxito, diria mesmo de conseguir concretizar a sua candidatura.

Surge agora o pré-anúncio da candidatura de Maria de Belém Roseira, susceptível de congregar alguns apoios na máquina socialista (dos sectores considerados mais à direita) e de, até por ser mulher, colher votos não só em eleitores socialistas mas em mulheres sem qualquer opção ideológica mas que poderão apressar-se a votar numa mulher por simples solidariedade sexual.

Não sei, naturalmente, qual será a decisão do Partido Socialista quanto ao apoio de uma candidatura na sua área. Será difícil, depois de todos os sinais ostensivamente manifestados, tirar o tapete a Sampaio da Nóvoa, não só pelo que significaria a desautorização dos três antigos chefes de Estado (que manifestaram a sua adesão no pressuposto do apoio oficial do PS a Sampaio da Nóvoa), como pelo tumulto que tal decisão causaria no interior do Partido e no seu próprio eleitorado tradicional. De resto, nesta altura, mesmo sem o apoio do PS, Sampaio da Nóvoa certamente avançará.

Por outro lado, também me parece perturbante o Partido Socialista apoiar um candidato apartidário em detrimento de uma militante do Partido, ainda que, em minha opinião, Nóvoa tenha para a função um perfil muito mais adequado que Belém. Poderá acontecer que António Costa resolva não envolver oficialmente o PS na campanha, para evitar uma opção difícil, acabando por fornecer mais ou menos discretamente o seu apoio a Sampaio da Nóvoa, e evitando hostilizar a candidatura de Maria de Belém. Em qualquer caso, vamos confrontar-nos com o Partido Socialista dividido, numa altura em que importava colocar em Belém alguém que pudesse remediar os estragos provocados pelo actual incumbente, de resto visivelmente diminuído, e restaurar o prestígio da função presidencial.

Também a coligação PSD/CDS terá problemas, mais especificamente o PSD, caso Marcelo avance a contra-gosto de Passos Coelho, que preferiria Rui Rio, existindo ainda as hipóteses Santana Lopes e Jardim. Também aqui se poderá prefigurar um não apoio a uma candidatura específica. Isto é, estaremos a breve trecho, se os dados não se alterarem, perante a hipótese de os dois maiores partidos, por excesso de candidatos, não apoiarem qualquer deles.

Abstenho-me de falar de candidatos marginais ao sistema, já anunciados ou que venham a surgir, mas não é possível ignorar que o Partido Comunista Português apresentará como habitualmente o seu candidato para figurar numa 1ª volta e que, na 2ª, desistirá a favor do candidato mais bem colocado para derrotar a "direita".

A manter-se até à data das eleições um cenário semelhante ao que acabo de descrever, parece-me ser possível concluir que a manutenção de Sampaio da Nóvoa e de Maria de Belém numa 1ª volta levará, (independentemente de quem forem os candidatos ditos da direita), a um fraccionamento do eleitorado socialista, não sendo de excluir, embora me pareça improvável, que Belém pudesse vir a receber mais votos do que Nóvoa.

Assim sendo, estaríamos confrontados com um cenário em que um putativo candidato da "direita" disputasse a 2ª volta com Maria de Belém, para muitos uma também representante de um certo "socialismo de direita", que tem em Francisco Assis e João Proença, apoiantes dessa candidatura, dois curiosos corifeus.

Não me espantaria, portanto, que o PCP desistisse do seu potencial candidato ainda antes da realização da 1ª volta, aconselhando o seu fiel eleitorado a votar em Nóvoa. E que este, que já recebeu o apoio expresso do Livre, colhesse à 1ª volta o apoio do Bloco de Esquerda e mini-partidos afins. Além do que, admito também que o PDR, de Marinho e Pinto, possa apoiar Nóvoa na primeira volta.

O caso do PSD é de mais fácil resolução, já que os possíveis contendores são todos de filiação social-democrata. No caso do PS, em que se dava como único candidato um Nóvoa apartidário, a aparição de Maria de Belém veio baralhar os dados, com notório prejuízo para o partido e, eventualmente, para a esquerda em geral. Não me parece que a candidatura de Maria de Belém, ao provocar uma fractura na esquerda, sirva a democracia (já nem falo no socialismo, que é coisa que os sectores mais liberalizantes do PS detestam). As candidaturas deveriam ser decididas em função de projectos e não de ambições pessoais Na maior parte dos casos, é o contrário que se verifica.

Por isso, chegámos onde chegámos, não só em Portugal mas um pouco pela Europa. É triste mas é verdade.

Todavia, como estamos ainda a meio ano das eleições presidenciais, e as legislativas, cujos resultados não são indiferentes para as presidenciais, ocorrem dentro de pouco mais de um mês, muito água ainda poderá correr sob as pontes. E mesmo sobre as pontes...

Por isso, só nos resta esperar.
 

segunda-feira, 10 de agosto de 2015

quarta-feira, 5 de agosto de 2015

A TRAGÉDIA DE MAYERLING

 No PÚBLICO de hoje:

Carta de despedida de Maria Vetsera para a mãe

Eles quiseram morrer juntos, dizem as cartas


O príncipe Rodolfo tinha 30 anos, Maria Vetsera 17. Ele vivia fascinado pela morte, ela vivia fascinada por ele. Cartas que a baronesa escreveu à mãe e aos irmãos pouco antes de morrer foram agora descobertas e confirmam a tese do pacto de suicídio. Mistério resolvido?

Um pacto de suicídio com mais de 100 anos ou um assassinato que teve origem numa intrincada conspiração política? Um acto desesperado ou o resultado da vingança pessoal de uma mulher que nunca se sentiu desejada nem conseguiu dar ao império austro-húngaro um herdeiro? Um duplo homicídio executado por agentes secretos ou a última vontade de um homem que sempre se sentiu fascinado pela morte? Como explicar a morte do herdeiro do império Habsburgo, Rodolfo da Áustria, e de uma das suas amantes, a jovem baronesa Maria Vetsera?

O mistério que a rodeia é um dos mais populares dos finais do século XIX e acaba de conhecer um novo desenvolvimento com a descoberta das cartas que Vetsera escreveu à mãe e aos irmãos pouco antes de morrer, a 30 de Janeiro de 1889, no pavilhão de caça que o herdeiro austríaco tinha na pequena cidade de Mayerling, 30km a sul de Viena.

As teorias sobre a morte do casal, umas bem mais plausíveis do que outras, avolumaram-se ao longo de décadas. E se algumas procuram caução no complexo tabuleiro político da Europa da época, antecâmara da Primeira Guerra Mundial, outras parecem saídas de uma conversa de café, de tão banais. Umas vêem no temperamento do herdeiro, sempre rodeado de mulheres e de artistas - muito mais próximo do da sua mãe, a célebre imperatriz Sissi (Isabel da Baviera), do que do do seu pai, o autoritário imperador Francisco José I - a explicação para o seu casamento falhado com a princesa Estefânia da Bélgica, com quem viria a ter uma filha, Isabel, e para os anticorpos que tinha na corte. Outras responsabilizam as suas ideias anticlericais e a sua ligação ao povo húngaro, para quem defendia uma maior autonomia, pelo isolamento político que haveria de contribuir para a sua morte. Numa corte muito conservadora e pró-Alemanha, Rodolfo era visto como um progressista perigoso que punha em risco a unidade do império e que afrontava a moral com as suas relações fora do casamento.

Foi precisamente para evitar o escândalo que decorreria de se saber que o herdeiro ao trono fora encontrado morto junto a uma das suas amantes que o corpo de Vetsera foi sepultado à pressa e em segredo. Foi para evitar que os pormenores daquele que ficaria conhecido como o Incidente de Mayerling enchessem páginas de jornais – a notícia foi amplamente tratada nos principais títulos europeus – que praticamente todos os documentos a ele ligados desapareceram e que o inquérito que o imperador Francisco José ordenou à morte do filho foi atabalhoado e deixou muita margem às mais variadas teorias.

Descoberta “sensacional”

As cartas agora descobertas parecem vir reforçar a teoria que defende que os dois amantes morreram na sequência de um homicídio-suicídio previamente acordado (Rodolfo terá matado Maria Vetsera com um tiro na cabeça antes de virar a arma para si próprio), como argumentam boa parte dos historiadores que estudaram o Incidente de Mayerling, mas é preciso que os especialistas as estudem a fundo antes de tirar conclusões definitivas.

“Querida mãe / Por favor perdoa-me o que fiz / Não conseguiu resistir ao amor”, escreve a jovem baronesa, pouco antes de morrer. “De acordo com ele, quero ser enterrada junto a ele no Cemitério de Alland /Sou mais feliz na morte que na vida.” A carta estava no cofre de um banco de Viena, dentro de uma pasta de cabedal com fotografias e outros documentos da família Vetsera ali depositada desde 1926, anunciou recentemente a Biblioteca Nacional da Áustria, que classifica como “sensacional” a descoberta das cartas de despedida da jovem amante do herdeiro do império austro-húngaro (para além da que dirige à mãe, escreve também ao irmão, Feri, e à irmã, Hanna).

É grande o entusiasmo à volta destas cartas, cuja existência era conhecida dos historiadores mas que se julgava terem sido destruídas depois da morte da mãe de Maria Vetsera, admitem os responsáveis da biblioteca. Depois de cuidadosamente analisados, os três documentos vão integrar a exposição que a biblioteca vai dedicar ao imperador Francisco José I em 2016, quando passarem 100 anos sobre a sua morte.

Não se sabe quem terá deixado no cofre os documentos de família agora encontrados, explica ainda a biblioteca num comunicado. O que se sabe é que as três cartas estavam fechadas num envelope com a insígnia do príncipe herdeiro, escrevem os jornais austríacos. Até aqui julgava-se que o único documento sobrevivente ligado a este homicídio-suicídio era a carta que o herdeiro do império Habsburgo deixou à sua mulher, Estefânia da Bélgica.

“Não consegui rever-te”, escreve Maria Vetsera ao irmão. “Vive bem. Tomarei conta de ti do outro lado porque te amo muito.” Na carta a Hanna, a irmã, é ainda mais clara: “Várias horas antes da minha morte quero dizer-te adeus. Entramos felizes no desconhecido.”
O mistério que a rodeia é um dos mais populares dos finais do século XIX e acaba de conhecer um novo desenvolvimento com a descoberta das cartas que Vetsera escreveu à mãe e aos irmãos pouco antes de morrer, a 30 de Janeiro de 1889, no pavilhão de caça que o herdeiro austríaco tinha na pequena cidade de Mayerling, 30km a sul de Viena.

As teorias sobre a morte do casal, umas bem mais plausíveis do que outras, avolumaram-se ao longo de décadas. E se algumas procuram caução no complexo tabuleiro político da Europa da época, antecâmara da Primeira Guerra Mundial, outras parecem saídas de uma conversa de café, de tão banais. Umas vêem no temperamento do herdeiro, sempre rodeado de mulheres e de artistas - muito mais próximo do da sua mãe, a célebre imperatriz Sissi (Isabel da Baviera), do que do do seu pai, o autoritário imperador Francisco José I - a explicação para o seu casamento falhado com a princesa Estefânia da Bélgica, com quem viria a ter uma filha, Isabel, e para os anticorpos que tinha na corte. Outras responsabilizam as suas ideias anticlericais e a sua ligação ao povo húngaro, para quem defendia uma maior autonomia, pelo isolamento político que haveria de contribuir para a sua morte. Numa corte muito conservadora e pró-Alemanha, Rodolfo era visto como um progressista perigoso que punha em risco a unidade do império e que afrontava a moral com as suas relações fora do casamento.

Foi precisamente para evitar o escândalo que decorreria de se saber que o herdeiro ao trono fora encontrado morto junto a uma das suas amantes que o corpo de Vetsera foi sepultado à pressa e em segredo. Foi para evitar que os pormenores daquele que ficaria conhecido como o Incidente de Mayerling enchessem páginas de jornais – a notícia foi amplamente tratada nos principais títulos europeus – que praticamente todos os documentos a ele ligados desapareceram e que o inquérito que o imperador Francisco José ordenou à morte do filho foi atabalhoado e deixou muita margem às mais variadas teorias.

Descoberta “sensacional”

As cartas agora descobertas parecem vir reforçar a teoria que defende que os dois amantes morreram na sequência de um homicídio-suicídio previamente acordado (Rodolfo terá matado Maria Vetsera com um tiro na cabeça antes de virar a arma para si próprio), como argumentam boa parte dos historiadores que estudaram o Incidente de Mayerling, mas é preciso que os especialistas as estudem a fundo antes de tirar conclusões definitivas.

“Querida mãe / Por favor perdoa-me o que fiz / Não conseguiu resistir ao amor”, escreve a jovem baronesa, pouco antes de morrer. “De acordo com ele, quero ser enterrada junto a ele no Cemitério de Alland /Sou mais feliz na morte que na vida.” A carta estava no cofre de um banco de Viena, dentro de uma pasta de cabedal com fotografias e outros documentos da família Vetsera ali depositada desde 1926, anunciou recentemente a Biblioteca Nacional da Áustria, que classifica como “sensacional” a descoberta das cartas de despedida da jovem amante do herdeiro do império austro-húngaro (para além da que dirige à mãe, escreve também ao irmão, Feri, e à irmã, Hanna).

É grande o entusiasmo à volta destas cartas, cuja existência era conhecida dos historiadores mas que se julgava terem sido destruídas depois da morte da mãe de Maria Vetsera, admitem os responsáveis da biblioteca. Depois de cuidadosamente analisados, os três documentos vão integrar a exposição que a biblioteca vai dedicar ao imperador Francisco José I em 2016, quando passarem 100 anos sobre a sua morte.

Não se sabe quem terá deixado no cofre os documentos de família agora encontrados, explica ainda a biblioteca num comunicado. O que se sabe é que as três cartas estavam fechadas num envelope com a insígnia do príncipe herdeiro, escrevem os jornais austríacos. Até aqui julgava-se que o único documento sobrevivente ligado a este homicídio-suicídio era a carta que o herdeiro do império Habsburgo deixou à sua mulher, Estefânia da Bélgica.

“Não consegui rever-te”, escreve Maria Vetsera ao irmão. “Vive bem. Tomarei conta de ti do outro lado porque te amo muito.” Na carta a Hanna, a irmã, é ainda mais clara: “Várias horas antes da minha morte quero dizer-te adeus. Entramos felizes no desconhecido.”

A verdade é pior

O caso de Mayerling tem captado a imaginação de várias gerações. Ao seu poder de atracção não escaparam sequer encenadores (o musical The Mayerling Affair, de David Leveaux), coreógrafos (o aclamadíssimo Mayerling, de 1978, criação de Kenneth MacMillan para o Royal Ballet de Londres) e, sobretudo, realizadores.  Entre os filmes mais citados estão De Mayerling a Sarajevo (1940), do cineasta alemão Max Ophüls, e Vícios Privados, Públicas Virtudes, obra do húngaro Miklós Jancsó de meados da década de 1970, mas talvez o mais conhecido seja o que transformou Catherine Deneuve em Maria Vetsera ao lado de Omar Sharif no papel do príncipe herdeiro (Mayerling, 1968, realização de Terence Young).

A atracção explica-se sem dificuldade: são muitos e óbvios os ingredientes romanescos desta história de paixões contrariadas - há quem defenda que Rodolfo decidiu suicidar-se porque o pai o forçara a deixar Vetsera, já que o escândalo dessa relação afrontava a Igreja Católica e incomodava sectores influentes da corte - e intrigas palacianas num cenário que evoca o fim de uma época. Mas o Incidente de Mayerling pode ser também apresentado como “o primeiro sintoma claro da desintegração do império Habsburgo”, escreve o jornalista e editor Serge Schmemann no diário The New York Times, num artigo feito a propósito do centenário da morte de Rodolfo da Áustria e da jovem baronesa, altura em que novos livros e documentários multiplicavam teorias e em que um colóquio internacional que juntou historiadores, psiquiatras e outros especialistas chegou a concluir que o casal tinha feito um pacto de suicídio.

Uma das leituras do incidente mais partilhadas, a da historiadora Brigitte Hamann e do seu Rudolf, Crown Prince and Rebel, aponta para um príncipe progressista, cujo estado mental podia estar já em parte comprometido pela sífilis, que repudiava as posições autocráticas do pai e da sua corte profundamente conservadora. A investigação de Hamann mostra que, quando morreu, o herdeiro pensava em suicidar-se há mais de meio ano e que já tentara convencer outra das suas amantes, Mitzi Kaspar, a acompanhá-lo nesse plano trágico.

Acreditam alguns historiadores que era por Mitzi Kaspar que o príncipe estava verdadeiramente apaixonado. Foi a esta actriz e prostituta que terá dirigido uma carta de amor na véspera de se suicidar, uma carta que entretanto desapareceu.

Depois da morte de Rodolfo da Áustria, o seu pai mandou transformar o pavilhão de caça num convento, hoje entregue à ordem das Carmelitas Descalças. No site desta casa religiosa, que recebe muitos visitantes por causa do príncipe e de Maria Vetsera, explica-se que o casal foi ali encontrado morto em circunstâncias que ainda permanecem pouco claras e que a igreja foi construída no espaço onde antes estava o quarto do herdeiro, ocupando o altar o local exacto da cama em que os corpos dos dois amantes foram encontrados naquela manhã de 30 de Janeiro.

A morte do herdeiro só foi anunciada depois de o corpo da baronesa, devidamente vestido e penteado para esconder o buraco que a bala deixara, ter sido sepultado num cemitério próximo. Primeiro os registos oficiais atribuíram a morte do príncipe a um ataque cardíaco, depois a um acidente. Só mais tarde o próprio imperador admitiu que o filho se suicidara num momento de loucura, sem nunca falar de Maria Vetsera.

Até ao fim da vida, Francisco José da Áustria manteve silêncio sobre o que acontecera em Mayerling, dizendo apenas que “a verdade é muito pior que todas as versões”.

 * * * * *

JULGO QUE A VERDADEIRA VERDADE AINDA ESTÁ POR VIR.

terça-feira, 4 de agosto de 2015

LEONARDO E SALAÏ




«Leonardo, de quem não se conhece qualquer relação amorosa, foi talvez o caso mais famoso de esquerdismo.»

Sigmund Freud, Carta a Wilhelm Fliess


É com esta epígrafe que se inicia o romance de Mário Cláudio Retrato de Rapaz, publicado o ano passado, recentemente galardoado com o Grande Prémio da APE, e que só agora tive ocasião de ler.


Sabemos hoje, e Mário Cláudio certamente não o ignora, que a afirmação de Freud é falsa.

Porventura, o próprio Freud, cuja relação com o seu íntimo amigo e confidente Fliess permanece envolta em controvérsia, não desconheceria a inexactidão de asserção tão despropositada. É verdade que, em décadas passadas, foi hábito considerar que Leonardo Da Vinci, assumidamente homossexual, se comprazia tão só na admiração (e adoração) dos inúmeros e belos jovens que admitia na sua oficina  como criados ou aprendizes e que, por motivos vários, não passava da contemplação ao acto. Puro engano. Nem mesmo a condenação do "pecado nefando" por parte da Igreja Romana poderia impedir a sua prática, tão usual que ela era, mormente em Florença, que Dominique Fernandez, no seu último livro, Amants d'Apollon, apelida de capital da cultura gay. A imagem que se tem feito passar de um Leonardo, velho barbudo e até sujo, indiferente aos prazeres do sexo, tem servido propósitos outros que não os da verdade histórica. E não me custa a crer que o barbudo Freud se tenha comprazido, por razões sobretudo pessoais, a sustentar, na carta que escreveu a Fliess, a tese epigrafada na obra em apreço.

Leonardo Da Vinci (presumível auto-retrato)

Refira-se, a propósito e de passagem, que Leonardo Da Vinci foi acusado em 9 de Abril de 1476 (tinha então 24 anos) de "sodomia activa" na pessoa de Jacopo Saltarelli, de 17 anos. Segundo o processo, preciso em todos os pontos, parece ter-se tratado de uma violação colectiva, praticada por três jovens que foram presos e que, teoricamente, segundo a lei em vigor, se arriscavam à fogueira. Mas a homossexualidade estava de tal forma difundida em Florença que a pena de morte não era aplicada. Como as testemunhas não compareceram ao julgamento e como a denúncia era anónima, o tribunal civil, ao contrário dos tribunais da Inquisição, não podia condenar sem provas. Contudo, o inquérito prosseguiu, Numa nova sessão voltou a não ser possível o estabelecimento de prova, tendo o tribunal decidido, desta vez, encerrar o caso e libertar Leonardo e os seus camaradas (7 de Junho de 1476). Segundo as actas do processo, Jacopo Saltarelli, a "vítima" era um prostituto notório e é muito possível que se tenha tratado de um golpe montado pelos inimigos de Leonardo Da Vinci.

Mas regressemos a Mário Cláudio.

Autor de vasta obra, que conheço parcialmente, e que além da ficção cobre a poesia, o ensaio  e o teatro, Mário Cláudio é um escritor notoriamente consagrado e foi agraciado com os principais prémios nacionais. Creio, porém, que Retrato de Rapaz excede as narrativas anteriores. E não sei se admiro mais a excelência da linguagem ou a imaginação com que reconstitui, a partir de factos históricos, a espantosa (espantosa é o termo adequado) relação entre Leonardo Da Vinci (1452-1519) e o jovem Gian Giacomo Caprotti (1480-1524), que entrou ao seu serviço com apenas dez anos, e a quem passou a chamar Salaï (carinhoso nome para um diabinho, incorrigivelmente ladrão e mentiroso, glutão e teimoso, arruaceiro e vagabundo que, mesmo após admitido ao serviço do Mestre, a cuja oficina o pai o entregara para fazer dele um homem, não deixara de continuar a prostituir-se nas ruas de Florença e de Milão). O que é um facto é que Salaï, após entrar sujo e andrajoso no estúdio e depois de um banho a que o Mestre o obrigara, e cito Mário Cláudio, «Aos dez anos, sabendo o que sabiam da vida as putas do Borghetto, foi com alegria que Giacomo ouviu esta ordem mais, carregada do condão de dissipar nele quanto temor lhe restasse, "Despe-te lá!" Despojou-se dos andrajos que voltara a enfiar a seguir ao banho, e colocou-se a três quartos, impúbere de pele branquinha, e de mão na cintura, conforme ao que supunha agradar aos que o levassem consigo.»


Salaï, por Leonardo Da Vinci

É este rapaz, de extraordinária beleza e graciosidade, com um cabelo louro cujos caracóis lhe tombavam sobre a fronte e de penetrantes olhos azuis, que foi a grande paixão de Leonardo Da Vinci. Acompanhou o Mestre durante mais de 25 anos, em Florença, Milão, Roma e França, até 1518, quando o Mestre o devolveu definitivamente a Itália. Utilizando uma expressão bíblica, bem poderíamos dizer que ele foi o "discípulo amado". Não obstante ter surgido, em 1506, outro moço na vida de Leonardo, Francesco Melzi (1491-1570), de 15 anos, filho de aristocratas lombardos, que «at the time of Leonardo was a very beautiful and very much loved young man», segundo Giorgio Vasari (1511-1574), considerado o primeiro historiador da arte, autor de Le vite de' più eccellenti pittori, scultori e architettori, a verdade é que foi Salaï que sempre teve um lugar privilegiado no coração do Mestre.

Ao contrário de Salaï, que varria a oficina, preparava as tintas, fazia os recados e prestava outros serviços que a história propriamente não regista, e sem o qual Da Vinci não podia passar, Melzi, rapaz de estudos, organizava os papéis de Leonardo, ajudava-o não só na pintura mas nas múltiplas experiências a que o Mestre se dedicava, registando minuciosamente os trabalhos diários e por essas razões, e também por outras, óbvias, tornar-se-ia igualmente indispensável ao autor da Mona Lisa.

Aprendizes do ofício, nem Melzi, nem Salaï se distinguiriam na pintura. Melzi (il bellissimo fanciullo) teve o mérito de compilar os escritos de Leonardo, publicando o Trattato della Pittura. Salaï também não produziu qualquer verdadeira obra de arte, ainda que tenha assinado algumas pinturas com o nome de Andrea Salaï. Segundo Michel Larivière «Salaï est très beau, et Vinci a besoin d'un joli garçon auprès de lui, il le présentera durant toute sa vie comme son "élève", bien que Salaï n'ait jamais tenu un crayon ni produit une autre oeuvre d'art... que lui-même.»

São João Baptista, por Leonardo Da Vinci

Parece não haver dúvidas que foi Salaï que serviu de modelo ao São João Baptista de Leonardo Da Vinci que se encontra hoje no Museu do Louvre. Existe um esboço com o modelo da pintura representando um jovem nu com o falo erecto, chamado o Angelo Incarnato, atribuído a Da Vinci, mas que poderá ter sido desenhado pelo próprio Salaï, para exibir a sua apreciada anatomia.

Angelo Incarnato

O próprio Leonardo Da Vinci, que na adolescência foi discípulo de Andrea Del Verrochio (1435-1488), terá servido de modelo ao David que se encontra hoje no Museu Nacional do Bargello, em Florença.

David, por Andrea Del Verrochio

Leonardo entrou ao serviço de Verrochio, com 14 anos, em 1466, no ano em que morreu o mestre do próprio Verrochio, o grande Donatello. Ignora-se se Leonardo terá sido amante, a exemplo dos hábitos da época (aliás pouco diferentes dos actuais), do célebre pintor, escultor, mas também ourives e arquitecto. É certo que o amante "oficial" de Verrochio foi Lorenzo Credi, seu companheiro de estúdio e, mais tarde, seu herdeiro. Mas o facto de Leonardo, que consta não ser despiciendo em jovem, ter posado como modelo do David, a ser verdade, diz alguma coisa sobre o tipo de relação que possa ter existido entre ambos. Admitido na qualidade de discepolo (aprendiz), durante os 13 anos que passou no estúdio de Verrochio Leonardo foi sucessivamente garzone (companheiro) e finalmente maestro (mestre), em 1472. Teve aí como assistentes (e talvez como amantes, dados os costumes, mas não existe confirmação, pelo menos do meu conhecimento), Lorenzo di Credi, o favorito de Verrochio e o próprio Sandro Botticelli. Ainda a trabalhar no estúdio de Verrochio, Leonardo frequentou igualmente o atelier dos irmãos Antonio e Piero Pollaiolo.

Regressando ao livro de Mário Cláudio, cuja transbordante cultura se espraia pelo texto, cumpre sublinhar a maneira como, ao longo da obra, o autor se ocupa da relação mestre/discípulo. Só alguém possuído de uma sabedoria antiga e oculta pode discorrer com propriedade sobre essa ligação, que nada tem a ver com o binómio professor/aluno, tão caro aos nossos dias. Da Universidade antiga ficaram-nos os nomes de mestres imortais, que recordamos com emoção. E o testemunho da dedicação lendária, diria mesmo da paixão dos seus discípulos. Quem é hoje mestre nas universidades dos nossos dias?

Atrevo-me a pensar que Mário Claúdio, que já passou os 70 anos, idade que permite uma lúcida retrospectiva sobre a vida, se identificou com o próprio Leonardo ao escrever este livro. Porque ele é um livro sentido (na plena acepção do termo), que implicou uma entrega absoluta, única forma de recriar convictamente para o observador actual o universo renascentista. Retrato de Rapaz vale por aquilo que diz, também pelo que sugere, e finalmente pelo que omite mas que não escapa ao leitor mais perspicaz.

Continuemos a acompanhar Mário Cláudio: Um convite inesperado a Da Vinci por parte de Giuliano Lorenzo de'Medici, irmão do papa Leão X e mais tarde duque de Nemours, para executar em Roma um programa de obras extraordinárias a empreender nos jardins do Belvedere, permitiu afastar temporariamente Salaï de Milão, suspendendo-se o clima de confrontação, e ciúme, entre este e Melzi, que vinha progressivamente ocupando nos favores do Mestre, pelos seus dotes, de corpo e de espírito, a posição do discípulo amado. Descreve o autor a opulência da corte pontifícia, tal como a imaginaria Salaï, e com abundante riqueza de pormenores uma recepção para que foram convidados pelo embaixador de Portugal, Dom Miguel da Silva, futuro bispo de Viseu e mais tarde elevado ao cardinalato por Paulo III (1539, in pectore; oficializado em1541), e na qual Salaï desempenhou adequado protagonismo.

Não resisto a transcrever um inspirado naco de prosa a propósito do ágape:

«O cardeal [na altura ainda o não era] abria os braços aos que iam entrando, muito solícito na colheita de informes sobre a a saúde de cada qual, ou na obtenção de notícias da última trica vaticana. E os cães da casa, habituados a vaguear sem qualquer disciplina, ladravam a todo o intruso que desse mostras de querer invadir-lhes o espaço vital. Pietro Aretino, o obeso poeta que pedia meças às enxúndias do próprio Santo Padre, deslocava-se vagarosamente de quadra em quadra, amparado por validos que lhe bichanavam à orelha nome e função dos hóspedes com que ia topando. E como a baleia que engolira Jonas, o profeta, arrastava-se ele até se espapaçar na chaise-percée que um fâmulo lhe achegava, e onde ao longo do serão iria esvaziando as tripas atestadas. Vinham os criados de Dom Miguel, erguendo acima da cabeça candelabros de oito velas acesas, a anunciar que se achavam franqueadas as salas de pasto, e de tempos a tempos um tinido de campainhas avisava do ingresso de novo serviço de acepipes. Foi numa dessas alturas que, um pouco de improviso, e um pouco de maneira programada, se encenou um quadro vivo que contava Salaï como protagonista, e que resultava da encomenda que o representante diplomático, e promotor da recepção, fizera ao mestre florentino, descido às margens do Tibre. Soou uma trompa rouca, descerrou-se uma cortina de damasco azul, e ali estava ele, o eterno aprendiz, acomodado sobre um rochedo, de perna traçada, e exactamente na posição dos rapazolas que pelas adjacências do Castelo de Sant'Angelo, e apoiando-se nos muros meio derruídos, ofereciam os seus préstimos, entre submissos e displicentes, a quem ia passando. O anfitrião bateu palmas, e apresentou em voz impostada aquilo que designava por Baco nos Campos de Tebas, e que consistia na pessoa do moço, mal coberta de peles de animais, e de indicador em riste, a afrontar um mistério à sua esquerda, ou a exprimir sem palavras uma infâmia inominável. O pintor manifestara já o seu engenho, ao fazer deslizar pela távola principal, e espavorindo tutti quanti, uma grossa cobra de patas, a cujo dorso havia colado com azougue umas asas escamosas que se agitavam, tudo de molde a conformar uma horrenda criatura, à qual nem sequer faltavam os cornos retorcidos, os olhos pintados, e a barbicha diabólica. Do avesso do reposteiro em que se ocultara, magicando geometrias que o distraíssem de semelhante cafarnaum, Leonardo avistou o seu protegido, encarnando o mais debochado dos deuses do Olimpo. E com um soluço na garganta, e de mão trémula, rabiscou no caderninho que retirara dos dentros de sua véstia, "Baco no, San Giovanni Battista".

Pouco depois, e tendo atravessado pátios de heras, e contornado espelhos de água gelada, entraria Leonardo numa câmara de penumbra, ao fundo da qual se divisava um altar juncado de lucernas acesas. Uma colcha vermelha suspendia-se por detrás da ara do travertino onde três pombos estrebuchavam ainda, a gotejar o sangue de uma recente imolação. Meio diluído na treva, e rindo como quem se prestasse a liturgia em que não depunha a menor das convicções, Dom Miguel da Silva ia limpando às rendas de uma toalha o curto punhal com que procedera ao sacrifício. E o mestre detectaria no lado oposto três figuras ajoelhadas, uma mulher de cabeleira ruiva, e desnudada da cintura para cima, e dois jovens clérigos, de batina desabotoada, a exibir os peitos glabros, e de jaspe, onde os mamilos se destacavam como botões de uma rosa escarlate. Dos longes da catacumba foi avançando até à luz uma figura que o pintor demoraria a identificar, mas que concluiria corresponder ao eterno discípulo. Toucado por uma peruca loura, desse louro de urina que caracterizava as putas do Trastevere, e de beiços pintados a roxo de Semana Santa, ali se plantava o seu Salai, metamorfoseado em velho, e nu por baixo da camisa transparente. Encarando os fiéis com um esgar, e oferecendo-se como um místico cordeiro demoníaco, o rapaz deixava-se acometer pelo terceto formado pela meretriz, e pelos eclesiásticos, os quais, ansiosos todos naquele cio que se tem por escada alternativa de ascensão ao Absoluto, lhe erguiam o chambre na busca do pénis túrgido, e aberrante na galdéria em que o moço se transformara. "Introibo ad altarem Dei", proclamou o embaixador Da Silva, bispo representante de Portugal, e esperou que lhe chegasse aos ouvidos a resposta canónica, "Ad Deum qui laetificat juventutem meam", balbuciada pelos que entretanto se descomandavam na devoração das vantagens do aprendiz. E na sequência do monstruoso rito irrompeu um par de valetes mascarados, arrastando cada qual o seu espelho, assente em rolamentos, que ali ficava, a reflectir o mirífico auto. Quando o génio se aproximou enfim dos actores desta cena, extinguia-se a chama das lucernas, e apenas se descortinava na fumaça que se levantara um cordeirinho muito branco, e trémulo de frio, balindo na fome do leite materno, e aguardando a lâmina que o degolasse.» (pp. 90-3)

Ainda uma, e última transcrição do livro, já que os leitores interessados no percurso de Salaï deverão adquirir a obra e deleitar-se com o texto imaginado, mas não irreal de Mário Cláudio, que para o escrever com certeza se documentou minuciosamente. Trata-se do encontro de Francisco I, rei de França, com o papa Leão X, em Bolonha, na presença de Leonardo e do eterno discípulo:

«Se o olhar de Francisco I, rei de França, pousou suavemente sobre a cabeça encanecida de Leonardo, o de Leão X, vigário de Cristo, desceria com ganância sobre os desgrenhados caracóis de Salai. Marcantonio Flaminio, um mancebo de corpo elançado, e que nos seus dezasseis anos de idade muitos tinham já por grande promessa das letras, não deixou de perceber o súbito brilho da pupila pontifícia. Ninguém duvidava do lugar que o imberbe lírico ocupava no coração, e na cama, do Santo Padre, e não faltaria por isso quem entre segredinhos, risadas e piscadelas de olho, lhe denotasse a reacção.» (p.99)

A convite de Francisco I, ávido do conhecimento do artista, Leonardo resolveu acompanhá-lo a França, onde acabaria os seus dias. Salaï regressaria a Milão, ao fim de mais de 25 anos ao serviço do Mestre, com grande alívio de Melzi, que se via assim livre do rival. Leonardo amava Melzi, não só pela sua figura e pelo seu trato,  mas pela instrução e pela valia do seu trabalho como secretário particular. Qualidades que Salaï não possuía, ainda que a sua presença fosse indispensável ao artista que, em França, muito lamentou ter dispensado o azougado jovem, cuja vida atribulada prenunciava já no rosto um princípio de decadência, apesar de ainda não ter 40 anos.

O rei de França, também duque de Milão, instalara Leonardo Da Vinci na mansão de Clos Lucé, vizinha do castelo de Amboise, onde habitava o monarca. Foi-lhe prodigalizado um tratamento principesco, já que o soberano. conforme testemunho de Benvenuto Cellini, considerava o artista o homem mais notável que alguma vez existira.

Segundo um documento coevo, e quando ainda se encontravam juntos, o rei concedera uma pensão anual a Leonardo de mil escudos, 400 escudos a Melzi, então designado "aprendiz" e apenas 100 escudos a Salaï, referido como "criado".

A Morte de Leonardo Da Vinci, pelo Ingres

Leonardo Da Vinci morreria em Clos Lucé, a 2 de Maio de 1519, segundo a tradição nos braços do próprio Francisco I, chamado apressadamente para junto do leito do moribundo perante a iminência do fatal desenlace. Foi enterrado na Capela de Saint-Hubert no Castelo de Amboise. Francesco Melzi foi o testamenteiro e principal herdeiro, recebendo o dinheiro, a biblioteca e os objectos do Mestre. Mas Salaï não foi esquecido. Ficaria com metade das vinhas de Milão, revertendo a outra metade para o criado Battista de Villanis.

Salaï casaria em 14 de Junho de 1523, com Bianca Calidiroli d'Annono, e morreria em consequência de ferimentos num duelo, sendo sepultado em Milão em 10 de Março de 1524.

Porque é já longa a extensão deste post, nada mais acrescento sobre um livro de leitura obrigatória que evoca um Homem e uma época cujo conhecimento deveria, também ele, ser obrigatório. Ao escrever Retrato de Rapaz, Mário Claudio, pela sua cultura e sensibilidade, assume-se como um homem do Renascimento.

Saúda-se ainda o facto de Mário Cláudio utilizar a antiga ortografia, sem a qual o texto resultaria diminuído.



Para quem pretenda ilustrar-se sobre a visão de Freud relativamente a Leonardo, indica-se a edição de bolso Un Souvenir d'Enfance de Léonard De Vinci,  tradução para francês de Eine Kindheitserinnerung des Leonard Da Vinci,  por Maria Bonaparte.