quarta-feira, 30 de outubro de 2013

O ISLAMISMO

A propósito da publicação do seu mais recente livro Gouverner au nom d'Allah: Islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe, o escritor argelino Boualem Sansal concedeu a "Le Vif" a seguinte entrevista:

"Je ne crois pas à la démocratie dans le monde arabo-musulman"

lundi 28 octobre 2013 à 09h37

L’écrivain algérien Boualem Sansal fait sensation avec un essai tonitruant révélant les origines, les tabous et les méfaits de l’islamisation qui poursuit sa propagation mondiale.

Boualem Sansal © Image Globe
 

Le Vif/L’Express : Quel éclairage apporte un écrivain en « regardant un sujet de manière littéraire » ?

Boualem Sansal : Je précise d’emblée que je ne suis pas un spécialiste de l’islam pour pouvoir parler librement. On a besoin d’auteurs de toutes sortes, mais je m’intéresse aux phénomènes de société de notre époque. C’est pourquoi j’aimerais retrouver l’engagement des écrivains d’antan. Telle une caste détachée, ils restent absents du débat public, au lieu d’en être des acteurs. Lorsqu’on est confronté à une question aussi menaçante pour la société que l’islamisation, on doit se comporter en militant. Écrire ne suffit pas pour faire avancer les choses. Ce livre vise à dépasser le simple discours politique pour examiner les mécanismes profonds. J’espère vivement qu’il provoquera un vrai débat.

Comment expliquez-vous le silence des intellectuels arabes, que vous qualifiez de « vecteur d’islamisme » ?

Ce qui me frappe, c’est que ce silence a existé de tout temps, quels que soient les sujets qui traversent l’ensemble des sociétés (le divorce, l’homosexualité ou la crise économique). C’est lié à la structure même de la société arabo-musulmane, dictatoriale ou féodale. Au mieux, les intellos sont des troubadours répétant le discours officiel. Ceux qui vivent en Occident demeurent également muets. Comment les réveiller ? Le mouvement Ecrivains pour la Paix − que j’ai fondé avec l’écrivain israélien David Grossman − a le plus grand mal à les mobiliser car ils redoutent d’être excommuniés ou assassinés. Or le propre de l’intellectuel est de dépasser la crainte, sinon il devient soldat.

En tant qu’Algérien, de quoi êtes-vous le témoin ?

J’ai vu l’islamisme arriver sous mes fenêtres. En quelques années, il a détruit des familles, une culture, une économie et des vies, tout en se répandant partout. On ne peut pas rester indifférent face à ce phénomène qui risque d’arriver aussi chez vous. Au lieu de se comporter en militants, les gens regardent la télé sans broncher. Voyez Hollande qui n’a jamais désigné l’ennemi lors de sa visite au Mali. Ne pas nommer les islamistes revient à les protéger !

L’une des clés est de distinguer islam et islamisme.

Ce livre rappelle que l’islamisme est né de l’islam par un glissement progressif. Où commence le premier ? Dans la volonté agressive de domination et dans celle de vouloir imposer une idéologie au plus grand nombre. Elle est alimentée par certains musulmans radicaux, mais l’islam a rarement été tranquille. Prônant le prosélytisme, il s’est souvent imposé par le glaive et les armes.

Pourquoi ce retour du religieux, comme l’avait prédit Malraux ?

L’humanité a pour but le bonheur. Tous les moyens sont bons pour vivre en paix, mais en raison de la démographie, les ressources s’amenuisent. Il faut un système performant, donc totalitaire. Or que ce soit le communisme ou le capitalisme, tous les modèles échouent. Avant, on se tournait vers l’ésotérisme, maintenant c’est l’islam dont la vitesse de propagation est prodigieuse. Les pays musulmans n’ont pas beaucoup de choix. Etriqués, ils n’ont point accès à la modernité. D’autant que certains d’entre eux estiment avoir connu des siècles d’humiliation avec la colonisation occidentale. L’envie de retrouver un islam conquérant explique le succès des Frères musulmans, qui veulent « laver l’affront ». Une vengeance mobilisatrice, décuplée par l’obligation de répandre la parole de Dieu et de convertir un maximum de gens.

« Islamiser le monde, pas seulement les pays musulmans. » Qu’est-ce qui explique cet engouement en Europe, que ce soit auprès des jeunes musulmans ou des convertis ?

La régression de l’Occident y est particulièrement propice. Les Européens ne croient plus en l’avenir de l’Europe, qui n’a ni armée ni diplomatie et se montre incapable de coordonner la gestion de la crise économique. Ceux qui aspirent à la domination mondiale se portent bien, grâce au pétrole ou à une croissance à deux chiffres. Alors autant profiter de l’affaiblissement pour achever la bête ! Je suis effrayé par l’évolution foudroyante de l’islamisme européen en moins de dix ans. Quand on est fatigué, on attrape toutes les maladies... Autre cause : la crise identitaire. Non seulement l’identité européenne n’émerge pas, mais en plus elle fissure le système en place. Ceux qui ne sont pas de cette culture, ne peuvent pas et ne veulent plus s’intégrer. D’ailleurs, les « pays d’origine » font tout pour contrebalancer une intégration réussie. Ils craignent que si les communautés maghrébines se francisent ou se belgicisent, elles « pervertiront » leur culture. C’est ce qui explique la toile d’araignée que constitue l’ouverture d’innombrables mosquées, de cours d’arabe ou de L’Amicale des Algériens en Europe. Les communautés immigrées sont instrumentalisées, or les gouvernements participent à ce double jeu, qui consiste à recruter des imams alors que ces pays se disent laïques. Résultat ? Les jeunes ne se sentent plus Belges, Français ou Allemands, bien que cette troisième génération soit née en Europe. Quel échec !

Vous dénoncez ainsi fermement l’hypocrisie des politiques qui aggravent la situation.

S’il y a un responsable de la situation dramatique en Europe, ce sont les politiques. Ils représentent un danger car, à force d’aller de compromis en compromis, ils vont de compromission en compromission. Ce cynisme les pousse à s’allier avec n’importe qui, comme Kadhafi reçu à l’Elysée en échange de contrats mirobolants. Les pays arabes incarnent un grand marché, avec lequel il ne faudrait pas se fâcher. Idem pour le « Printemps arabe », perçu par les observateurs occidentaux comme un mouvement révolutionnaire, alors qu’il s’agit d’une colère spontanée, aussitôt récupérée par les islamistes. Aveuglés, les politiques préfèrent prôner « une stabilité » de la région, afin de poursuivre les affaires. Tant en Europe que dans les pays arabes, il existe des moyens financiers et organisationnels colossaux pour diffuser les idées islamistes (la distribution d’exemplaires gratuits du Coran par exemple). L’Arabie saoudite, le Qatar, l’Iran et de riches mécènes américains ou français y contribuent largement. Ils offrent ainsi des bourses pour former des ingénieurs et des atomistes, afin d’asseoir leur pouvoir. Contrairement à Obama, ces pays n’ont pas de contrainte d’argent. Les islamistes sont forts dans de nombreux de domaines : la gestion de la finance internationale, le monde politico-économique, le commerce halal, les mouvements sociaux, les œuvres soi-disant caritatives (l’une des forces des Frères musulmans) ou les médias. Bravo, ils ont tout infiltré ! Même Internet et les médias, comme Al-Jazeera, qui n’hésite pas à corrompre des ministres, des intellectuels et des journalistes pour prêcher l’islam de façon évangéliste. La presse occidentale est également touchée, puisqu’ils payent des reporters dans le but de donner une autre vision de l’islam. Il faudrait dénoncer ces derniers et encourager les journalistes d’investigation à se pencher par exemple sur la littérature islamique en Belgique. Ils seraient surpris...

« Un nouveau vivre ensemble » vous semble-t-il envisageable ?

Pas trop... Ce serait un travail de longue haleine. Il faudrait au minimum qu’il y ait la paix dans les pays arabo-musulmans, y compris entre communautés laïques et musulmanes, mais ça ne pousse pas tout seul. Le vivre ensemble sera viable s’il est pourvu d’un cadre juridique, or beaucoup de gens feront tout pour l’entraver. Je ne crois pas à la démocratie dans le monde arabo-musulman. Elle ne verra le jour que lorsque les intellectuels se mobiliseront massivement ou travailleront ensemble pour transformer la société et les partis politiques. C’est là que réside mon espoir.

Entretien : Kerenn Elkaïm

terça-feira, 29 de outubro de 2013

A FIFA E RONALDO




O suíço Joseph Blatter, que é presidente da Fédération Internationale de Football Association (FIFA), pessoa sobre a qual existem suspeitas de sérias irregularidades financeiras, como se escreve aqui, decidiu tecer publicamente considerações menos elegantes sobre Cristiano Ronaldo, manifestando a sua clara preferência por Lionel Messi.

Está o sr. Blatter no seu direito de gostar mais de Messi do que de Ronaldo, o que não revela nem um apurado bom gosto, nem um profundo conhecimento do que é jogar futebol. Além do mais, o cargo que ocupa aconselharia a um módico de discrição sobre as suas opiniões a respeito dos jogadores.

Relata o PÚBLICO, o incidente e as reacções do presidente do Real Madrid e do próprio Ronaldo. Pode não se apreciar o estilo de vida de Cristiano Ronaldo e as suas exibições visuais, que aliás lhe têm granjeado os maiores encómios, o que se compreende. Mas é inegável tratar-se de um dos melhores futebolistas dos últimos anos.

Parece que o presidente da FIFA pediu entretanto desculpas à Federação Portuguesa de Futebol, invocando uma citação fora do contexto, mas o vídeo gravado não deixa dúvidas. É desejável que o sr. Blatter prescinda futuramente de emitir juízos controversos sobre jogadores, portugueses ou de qualquer outro país, e se dedique especialmente aos produtos tipicamente suíços, como as vacas, os relógios e a neve.

segunda-feira, 28 de outubro de 2013

JEAN COCTEAU




Iniciaram-se este mês em França as comemorações do 50º aniversário da morte de Jean Cocteau, falecido em 11 de Outubro de 1963.

O Magazine Littéraire (ML) dedicou-lhe o seu número de Outubro, vários livros foram publicados sobre o homem e a obra, sucedem-se os espectáculos, os colóquios, as jornadas de estudos, e ainda, no Museu Jean Cocteau, em Menton, a exposição "Cocteau, Matisse, Picasso, méditerranéens".

A edição do ML debruça-se sobre as relações de Cocteau com Proust, Apollinaire, François Mauriac, Jean Genet, Anouilh, Ionesco, Picasso, Erik Satie, Francis Poulenc, François Truffaut, e também sobre outras, mais íntimas ainda que envolvidas no manto cultural, como Raymond Radiguet, Marcel Khill (aliás Mustapha Marcel Khelilou ben Abdelkader), Jean Marais, Jean Desbordes ou Edouard Dermit (que adoptaria como filho e herdeiro).

Homem pluridisciplinar, Jean Cocteau passeou-se pela literatura, pelas artes plásticas, pelo teatro, pelo cinema, conviveu com o tout Paris cultural e mundano e cultivou sinceras amizades particulares, algumas interrompidas pela morte inesperada e prematura dos amantes.

Considerado um tempo como "superficial", tal a diversidade das suas actividades, reconhece-se-lhe hoje o mérito de ter sido um inovador, um verdadeiro criador, uma das grandes figuras da cultura francesa do século passado.

Não cabe aqui uma descrição da sua intensa vida e obra, mas uma consulta  a este site  é recomendável.

A CONTESTAÇÃO POR OUTROS MEIOS




A propósito da pouca participação popular nas manifestações de contestação à política deste Governo, nomeadamente nas últimas acções promovidas pela CGTP e pelo movimento "Que Se Lixe a Troika", que configura um estado de descrença nas reivindicações por via democrática, o que abre a porta à realização de outro tipo de protestos, fora do quadro do sistema democrático, o PÚBLICO insere hoje um artigo que pela sua oportunidade passamos a transcrever:

«A pouca participação nas manifestações de contestação às políticas governamentais, depois de o executivo de Pedro Passos Coelho e de Paulo Portas ter apresentado um Orçamento do Estado (OE) com reduções no rendimento dos funcionários públicos, dos reformados e pensionistas, e com cortes em sectores sociais, como a Educação e a Saúde, preocupa os especialistas. Ouvidos pelo PÚBLICO, referem a existência de um bloqueio na vida política portuguesa que não abre a perspectiva de uma alternativa dentro do sistema. A que se somam, é certo, as debilidades de afirmação dos próprios movimentos sociais e a inexistência da sua articulação com partidos políticos e centrais sindicais.

"As pessoas, que estão em estado de choque com as medidas do Governo, perderam a esperança, deixaram de acreditar no que quer que seja", reconhece ao PÚBLICO Mar Velez do movimento Que Se Lixe a Troika! É uma das organizadoras da manifestação de sábado, no Porto, à qual, segundo o movimento, compareceram dois mil manifestantes, número reduzido para mil pela polícia. "Estamos na fase de desesperança, que é uma fase que se sucede ao desespero", admite Bagão Félix, antigo ministro da Segurança Social e do Trabalho do Governo de Durão Barroso, e crítico das políticas orçamentais do actual executivo.

A activista e o ex-ministro fazem, assim, um diagnóstico com uma conclusão idêntica. "As pessoas pensam: tivemos manifestações brutais e de que adiantou? Nada mudou, por isso não vale a pena", diz Mar Velez. "Afinal, a troika está cá, a condicionante vai manter-se, as pessoas não gostam do Governo, mas não vêem alternativa, existe uma claustrofobia política", adianta Bagão Félix.

"Que Se Lixe a Troika! não faz reivindicações, não tem um programa", analisa Alan Stoleroff, director do mestrado de Ciências do Trabalho e de Relações Laborais do ISCTE. "Não apresentam nada de concreto, o que, neste momento, diminui a capacidade de mobilização." José Manuel Mendes, sociólogo e professor no Centro de Estudos Sociais da Universidade de Coimbra, sustenta que terá de haver "um acontecimento relevante, forte, que traga as pessoas de volta para a rua, porque elas já marcaram a sua posição nas últimas eleições autárquicas" - ou seja, puniram os partidos no poder. Por outro lado, considera este estudioso dos movimentos sociais de protesto, "as pessoas ainda não sentiram o impacto, no quotidiano, das medidas previstas no Orçamento para 2014 e, ao contrário do que aconteceu em 15 de Setembro de 2012 [manifestações contra as alterações à taxa social única], não estavam a reagir neste fim-de-semana a uma medida brutal agregadora e transversal às gerações".

Para o antigo ministro de Durão Barroso, "o movimento de contestação afunilou-se do ponto de vista ideológico, perdeu o consenso mínimo garantido com uma lógica doutrinária e os apoios dos líderes sindicais e políticos afugentaram" as pessoas. Esta visão de Bagão Félix não é partilhada por André Freire, que contesta que a questão seja "excesso de ideologia". As diferenças da repercussão dos protestos com que os activistas do Movimento Que Se Lixe a Troika! encheram as ruas do país há um ano e surpreenderam a classe política e agora têm outras justificações. "A fasquia do nível de participação nas manifestações era muito alta, em 15 de Setembro de 2012 havia uma pedra-de-toque transversal, enquanto neste Orçamento do Estado as medidas mais duras incidem sobre determinados grupos, os reformados e os funcionários públicos", anota o professor do ISCTE. "A manifestação de 15 de Setembro do ano passado foi um ponto de viragem na relação da sociedade com o Governo, foi uma situação nova, passado um ano nada é novo", recorda, por seu lado, o antigo ministro.

"O Governo aprendeu a ir preparando o terreno, as acções são agora mais camufladas e as medidas são trabalhadas na comunicação social", acentua Manuel Mendes. "Os comentadores televisivos são quase todos do espectro dos ex-governantes, governantes ou futuros governantes, Marques Mendes anuncia as medidas e Marcelo Rebelo de Sousa tempera-as." Para André Freire, esta síntese é a conclusão de um problema a montante: "Há uma incapacidade de articulação dos movimentos sociais com os sindicatos e os partidos políticos e de explicitar a ideia clara de alternativa. É este o trunfo que tem sido esgrimido por este Governo e pela maioria dos comentadores que transmite a ideia de inevitabilidade." Ou, como formula Alan Stoleroff, "uma alternativa necessita uma enorme mudança de comportamento das organizações políticas e sindicais". Para este especialista é necessária uma plataforma mínima e um novo tempo. "Duvido que o PS tenha um programa de cortes verdadeiramente diferentes", refere.

Quanto às manifestações do fim-de-semana, "se o Governo não ficou a tremer", como admite Freire, "o descontentamento não é menor, existe, é muito transversal como se vê nas sondagens". Para José Manuel Mendes uma grande participação não era o objectivo: "A intenção era marcar o espaço público." Para o sociólogo, foi conseguido: "Duas mil pessoas é muito, porque são as próximas do núcleo duro dos activistas que pretendiam fazer um apelo aos simpatizantes."

"As previsões de manifestações são difíceis, há descontentamento, até ressentimento dos portugueses, outra coisa é o salto para uma mobilização mais geral, para um protesto nacional, de massas", refere Stoleroff. "Os portugueses são pessimistas e o pessimismo não leva à mobilização. Não sei se a maioria das pessoas está no desespero, perderam muito, mas não o suficiente para estar em causa a sua sobrevivência".

Na prática, existe um acumular de tensão. "Esta não é uma situação ideal nem saudável do ponto de vista social. As pessoas aceitam os cortes, porque não têm um programa realista alternativo. Assim, apelar para a demissão do Governo não significa nada", sustenta Stoleroff. "O melhor da democracia é que o descontentamento seja veiculado dentro do sistema, o descontentamento pode explodir e levar à erosão larvar do apoio ao sistema democrático", alerta André Freire.

A ausência de válvulas de escape e a inexistência de um horizonte de mudança podem ter efeitos perversos. "Há uma perda de credibilidade dos partidos políticos convencionais, mas não temos índices tão altos como noutros países", relativiza Alan Stoleroff. No entanto, o professor do ISCTE não põe de lado "que o populismo possa emergir nos partidos existentes". Um cenário que também preocupa André Freire. "Esse perigo existe e, quanto mais o centro [político] se tornar indistinto, mais os extremos terão capacidade de se afirmar." O ex-ministro de Barroso detecta uma via populista. "O populismo contra o Tribunal Constitucional já existe, está-se a fazer do Tribunal Constitucional uma espécie de guardiães da revolução iraniana", afirma Bagão Félix.

Um dia após as manifestações, os activistas que as convocaram reflectem. "As pessoas podem estar apáticas, sem esperança, mas nós não", diz Mar Velez. "Vamos fazer um balanço, tentar perceber o que falta fazer para as pessoas sentirem que vale a pena vir para a rua." E levanta uma ponta do véu do futuro: "Que Se Lixe a Troika! também precisa no futuro de ajudar as pessoas no terreno, focar mais a sua acção na questão social." Uma forma de contrariar um duplo fenómeno considerado por Bagão Félix "a fadiga das manifestações e a sua ineficácia".»

domingo, 27 de outubro de 2013

LOU REED




Morreu hoje, aos 71 anos, o cantor e músico norte-americano Lou Reed, que foi o ídolo de algumas gerações.

Regista-se a notícia para memória futura.

JABHAT AL-NUSRA E ISIS




Os fundamentalistas islâmicos de Jabhat al-Nusra (afiliada à Al-Qaeda) têm, desde há meses, um concorrente, o ISIS (Islamic State of Iraq and Syria), um movimento ainda mais radical. De facto, a Frente de Apoio ao Povo da Síria (Jabhat al-Nusra li-Ahl al-Sham) está a ser eclipsada no terreno pelos guerrilheiros que pretendem construir um estado islâmico no Levante e que constituem hoje a mais poderosa força que se movimenta na Síria contra o regime do presidente Bashar Al-Assad.

Continuamos a não compreender as razões que levaram George W. Bush e o seu aliado à trela Tony Blair a realizarem a invasão do Iraque que, como tudo deixava supor, abriria as portas ao islamismo radical que se mantinha contido pelo governo laico do presidente Saddam Hussein, que não sendo propriamente um exemplo de virtudes possuía a qualidade de manter sob controlo as veleidades exacerbadas dos extremistas islâmicos. É difícil aceitar que se possa ter cometido tão vergonhosa acção, que mais do que um crime foi um erro (parafraseando Talleyrand), apenas pelos interesses das companhias petrolíferas e de armamento, ou mesmo para testar novos equipamentos de guerra. O cenário resultante desta invasão é catastrófico e nem a desculpa cínica de ser preciso levantar árabes contra árabes para que se auto destruam e deixem espaço livre para terceiros (lebensraum) justifica racionalmente a atitude. Há quem efectivamente a sustente e veja nas "primaveras árabes" um incitamento ocidental ao confronto entre muçulmanos. Num breve apontamento, recorde-se a insistência com que o suspeito Bernard-Henri Lévy defendeu a intervenção na Líbia e compare-se o estado do país antes e depois da invasão da NATO.

A emergência do ISIS configura uma ameaça perigosa não só para o Iraque (onde todos os dias se verificam atentados mortíferos) e para uma possível paz na Síria, a alcançar através de uma solução que hoje parece ainda enigmática para todos, mas também para o Líbano, para a Palestina (ou o que dela resta), para a Jordânia e mesmo para Israel (que não vê com maus olhos os confrontos inter-árabes mas que não gostaria de um conflito a entrar-lhe pela casa dentro, já que a sua capacidade defensiva é mais para uma guerra convencional do que para uma guerrilha permanente generalizada.

Não sei verdadeiramente o que pensam a respeito deste novo movimento os líderes dos Estados Unidos e da União Europeia (salvaguardando Hollande que não percebe nada de nada), mas seria bom que tivessem um pensamento estratégico sobre as relações do Ocidente com o Mundo Árabe ou, mais alargadamente, com o Mundo Muçulmano, e sobre os perigos que que podem advir já não só para o Ocidente mas para o mundo em geral (maxime África), da extensão da ideia de um novo califado e da radicalização de um pensamento religioso absolutamente retrógrado.


sexta-feira, 25 de outubro de 2013

A INFÂNCIA DE COETZEE




Acabou de ser publicada a edição portuguesa do último livro do escritor sul-africano J.M. Coetzee (n. 1940) A Infância de Jesus (The Childhood of Jesus, no original).

Autor de doze romances, Coetzee recebeu duas vezes o Booker Prize, em 1983 por Life & Times of Michael K e em 1999 por Disgrace. Em 2003 foi galardoado com o Prémio Nobel da Literatura.

Este novo livro é uma fábula misteriosa, em que Coetzee brinca com o leitor (e até consegue irritá-lo), colocando a acção num tempo sem antes nem depois, num lugar cujas referências são mínimas (a população fala espanhol), jogando com uma intriga de contornos kafkianos. Um homem, Simón, uma criança, David e uma mulher, Inês, são as personagens principais. Simón e David vêm não se sabe donde; David não tem pais (Simón, faz as vezes de pai, ou tutor, ou tio); Inês, é de proveniência igualmente desconhecida. Por vontade de Simón, Inês torna-se mãe adoptiva de David (e acaba por convencer-se de que é a verdadeira mãe), ainda que gostasse de ter filhos biológicos (observe-se a sua atracção por Daga, um ser de contornos marginais).

Não existe no livro qualquer referência a Jesus. Mas tendo em conta os protagonistas, poderíamos assimilá-los a personagens bíblicas: Simón a José (pai adoptivo de Jesus), David (que não tem pais), a Jesus, Inês (mulher solteira e virgem, mãe de um filho adoptado), a Maria.

Sabemos pelos seus romances, pelas suas críticas literárias (e políticas), pela sua autobiografia, pelas suas entrevistas (raras), que Coetzee é um homem de sólida estrutura intelectual e com uma lúcida visão do mundo (a sua entrevista ao Nouvel Observateur, nº 2549 - 12/09/2013, em que afirma que «já não há guerras honrosas», a propósito dos drones, dos mísseis de longo alcance, dos bombardeamentos massivos a grande altura, é disso testemunho).

Por isso, este romance é susceptível de se enquadrar numa perspectiva de "infância" do próprio autor, ao discorrer sobre coisas simples e concretas: como educar um filho, como prescindir do sexo, como reflectir sobre o trabalho, como encontrar um sentido para a vida. A acção decorre num país estranho, onde tudo está regulado (e nada de material falta), mas onde não há vontade de mudar. Crítica de um socialismo real ou apologia do mesmo? Nem uma coisa nem outra, retirando Coetzee as lições e as contradições que se impõem.

Com uma sobriedade de estilo tornada sua imagem de marca, J.M. Coetzee, que coloca o livro sob o signo de Cervantes, não fornece ao leitor qualquer chave de interpretação deixando-o, no fim, perplexo e frustrado.

Também autor de Waiting for the Barbarians, de The Master of Petersburg, de Disgrace e de Diary of a Bad Year, alguns dos seus melhores livros, Coetzee situa-se no registo da "angústia cómica feroz", como ele definiu a arte do seu mestre reivindicado, Samuel Beckett.

quarta-feira, 23 de outubro de 2013

O REGRESSO DE SÓCRATES




Sócrates regressou. Não! Não se trata do velho filósofo da Grécia Antiga, condenado à morte por corromper a juventude, mas do ex-primeiro-ministro de Portugal, também ele, agora, filósofo à sua maneira, neste país exangue e nesta Europa alucinada que já ninguém rapta tão perto se encontra do caos.

Não haja ilusões. José Sócrates está de volta. Preparou cuidadosamente o terreno, com comentários na televisão, entrevistas nos jornais, a publicação de um livro. José Sócrates sabe o que quer, não sei se sabe já para onde vai.

Verdade seja que o ex-primeiro-ministro tem a vida facilitada. O seu sucessor é, quiçá, a maior desgraça que tombou sobre o povo português desde o começo do constitucionalismo. Sujeitando a maior parte da população a uma austeridade inconsequente e por isso inútil, Passos Coelho é acusado de ter chumbado o famigerado PEC IV, porventura muito menos doloroso do que o programa da "troika" e de, à custa de mentiras eleitorais, se ter guindado ao poder para impor um resgate ominoso alienatório da soberania nacional.

Pode gostar-se ou não de José Sócrates, duvidar-se ou não da sua honestidade, competência ou sinceridade, mas é hoje por demasiado evidente, para a maioria dos portugueses, que, apesar de todas as questões delicadas que atravessaram o seu consulado, teria sido preferível continuar com uma figura original do que com uma imitação manhosa.

Assim, embora declare não ter (para já) ambições políticas, Sócrates abster-se-á de beber a cicuta. Regressou e está, supostamente, perdoado.

domingo, 20 de outubro de 2013

ANDRÉ GIDE E O VATICANO




André Gide (1869-1951) foi um dos maiores escritores franceses, e universais, do século passado. Prémio Nobel da Literatura em 1947, foi considerado por André Rouveyre o "contemporâneo capital". Autor de vasta e inovadora obra (Corydon), importa periodicamente revisitá-lo. Assim, tive o prazer de reler Les caves du Vatican (1914), livro escrito a propósito de um boato que correu a Europa nos anos 90 do século XIX e que sustentava que o papa Leão XIII fora sequestrado no próprio Vaticano, devido a um complot entre a Cúria Romana e a Maçonaria, e colocado como prisioneiro no Castelo de Sant'Angelo, enquanto um sósia se sentava no trono de São Pedro.

Evidentemente que o boato é tão só o pano de fundo que permite a Gide desenvolver, em cinco estórias, devidamente enredadas e com personagens comuns, as suas ideias, as suas convicções, os seus pensamentos e sentimentos, as suas reflexões sobre a liberdade e sobre a teoria do acto gratuito, tão cara a Nietzsche e a Dostoievsky. Chamou ao escrito sotie (que significa sátira, farsa), já que considerava ter escrito, entre todos os seus livros, apenas um romance, Les faux-monnayeurs.

O texto navega entre católicos ferverosos e franco-maçons, aristocratas e marginais, diplomatas equívocos e académicos frustrados, mansões senhoriais e lugares sórdidos, e tem por figura principal o jovem Lafcadio, um lindo romeno de Bucareste a viver em Paris, possuidor daquela beleza romena que quando é bela é mesmo bela (Gide devia sabê-lo, tais os traços que empresta à personagem, e Gilles Leroy também nos fala dela), sedutor de mulheres, e de homens (Gide é aqui menos explícito, ainda não havia publicado Corydon), e que acaba por cometer um crime que ficará, provavelmente, sem castigo, já que o autor não encerra o último capítulo, escrevendo, no fim sem final, que "um novo livro começa".

Notável incursão nos sentimentos humanos, crítica social, os subterrâneos do Vaticano são aqui também os subterrâneos das almas, que Gide devassa com particular acutilância.

Obra do século XX, sobre o século XIX, mantém plena actualidade no século XXI.

Por isso, deve ler-se, e reler-se, Les caves du Vatican.

terça-feira, 15 de outubro de 2013

O PALÁCIO YUSSUPOV



Palácio Yussupov, em 26 de Julho de 2013

O Palácio Yussupov, situado no Cais do Moïka, em São Petersburgo, é um dos mais notáveis edifícios da antiga capital russa. Construído num terreno pertencente à tsarevna Praskovia Ioannovna, irmã mais nova da imperatriz Anna Ioannovna, sofreu diversas modificações ao longo do tempo, até apresentar a imagem actual. A primitiva edificação foi erguida pelo general conde Piotr Chuvalov (que adquirira a propriedade à tsarevna) entre 1742, data em que o espaço foi desocupado pelo regimento da guarda Semionovski, e 1752, em que já há notícia de um jantar oferecido à imperatriz Elizabeta Petrovna, embora pareça que o palácio propriamente dito tenha sido construído nos anos 1760.

Por morte do general, o palácio passou para seu filho Andreï, que morreu prematuramente em 1789, e depois para a filha deste, Alexandra. Em 1795, Catarina II adquiriu a propriedade e ofereceu-a à condessa Branitskaïa, sua amiga íntima, que o vendeu, em 1830, ao seu cunhado, o príncipe Nikolaï Borissovitch Yussupov, por 250.000 rublos. Este acontecimento abre a página da gloriosa história do palácio.



O príncipe Nikolaï Yussupov era uma das personalidades mais cultas e mais ricas da Europa. Alto dignitário, confidente de Catarina II, marechal da Corte, mecenas célebre, fino diplomata, notável bibliófilo,  pessoa de profunda erudição e fervoroso coleccionador, reuniu na sua residência um dos mais importantes conjuntos de pintura e escultura de toda a Europa. Não admira que Catarina II e depois seu filho Paulo I lhe confiassem o encargo de comprar as obras de arte para o Ermitage e para as residências imperiais de Tsarskoye Selo, Gatchina e Pavlovsk.



O príncipe vivia habitualmente na sua residência de Arkhanguelskoïe e adquiriu o palácio para o seu único filho e herdeiro, o príncipe Boris Nikolaïevitch Yussupov, que procedeu a uma significativa reconstrução e modernização, levada a cabo pelo arquitecto Andreï Mikhailov II, adepto do neoclassicismo tardio. As obras do palácio demoraram sete anos, e para ele  foram transferidos, depois da morte do velho príncipe, as colecções de arte que se encontravam em Arkhanguelskoïe. Entre os grandes artistas representados figuravam Rubens, Van Dick, Rembrandt, Tiepolo, David, Robert, Boucher e Canova.



A reabertura do palácio teve lugar em 27 de Fevereiro de 1837, com um baile de gala, sendo anfitriã a princesa Zinaïda Ivanovna Yussupova, segunda mulher de Boris. O local continuou a ser frequentado por todos os espíritos cultos da época.



Nos anos 1860, o novo proprietário, o príncipe Nikolaï Borissovitch Yussupov, escritor, filósofo, compositor, músico e coleccionador de jóias e de instrumentos musicais, procedeu a nova reconstrução da residência, tendente a que a mesma satisfizesse as suas necessidades pessoais e o gosto da época.



Em 1892-1894 houve uma nova restauração do palácio, que também contemplou o teatro, uma pequena maravilha, onde em 1 de Fevereiro de 1836 se estreara a ópera Жизнь за царя (A Vida pelo Tsar), de Mikhaïl Glinka. No seu palco, poetas como Alexandre Blok e Sergeï Essenin (que se suicidou num quarto do relativamente próximo Hotel Angleterre) leram as suas obras.

Por morte de Nikolaï o palácio passou para sua filha única, a princesa Zinaïda Nikolaïevna Yussupov e seu marido, o conde Félix Sumarokov-Elston, que foi autorizado pelo imperador a usar o título da mulher. O filho de ambos, Félix Félixovitch Yussupov, casado com Irina Alexandrovna Romanova (neta de Alexandre III e sobrinha de Nicolau II, foi o último proprietário da residência, e involuntariamente o mais célebre.

Príncipe Félix Yussupov


De facto, numa noite de Dezembro de 1916, ocorreu no palácio o assassinato de Grigori Efimovitch Rasputin, um monge siberiano considerado pela família imperial como starets (místico, santo, vidente, curandeiro), e que terá sido um dos causadores da queda da dinastia dos Romanov, ou que, pelo seu comportamento, terá apressado essa queda.



No dia 19 de Dezembro de 1916 (Era Juliana, Estilo Antigo), correspondente ao dia 1 de Janeiro de 1917 (Era Gregoriana, Estilo Novo), apareceu a flutuar nas águas geladas do Canal Moïka um corpo com o rosto mutilado e as mãos atadas, que estranhamente ainda parecia ter vida. Tratava-se do corpo de Rasputin. A notícia alvoroçou a população da cidade, tendo muita gente afluído ao local antes do corpo ser retirado.

A história da morte de Rasputine no Palácio Yussupov tem sido relatada em versões diferentes, quanto aos pormenores, convergindo as opiniões quanto ao essencial. Não podemos descrever aqui detalhadamente este caso que, atendendo à sua aura de mistério, apaixonou a Rússia e o mundo.

Resumindo: Grigori Rasputin fora introduzido na Corte e a sua fama de homem santo e milagreiro espalhou-se, tornando-se indispensável à família imperial, especialmente à tsarina Alexandra, mulher de Nicolau II, já que lhe atribuíam qualidades únicas no tratamento, talvez por hipnose, das crises do tsarevitch Aleksey, que era hemofílico. Tendo ganho acesso quase discricionário aos aposentos imperiais, Rasputine, que era um homem nada ascético mas antes um bissexual debochado, passou não só a intrometer-se na vida familiar dos Romanov mas a interferir nos negócios de Estado, pretendendo a nomeação ou a queda de ministros, a designação dos seus amigos para altos cargos e toda uma série de interferências na vida pública. Não admira que as suas atitudes, e também o seu comportamento privado (participava habitualmente em orgias) provocassem o escândalo e indignassem os russos, já que Rasputin contou sempre com o apoio da tsarina e do próprio tsar. Durante anos (Rasputin chegou a São Petersburgo em 1904) o pretenso starets teceu uma rede de amizades e cumplicidades a nível público e privado que lhe garantiu uma certa tranquilidade, ainda que tivesse sido vítima de duas tentaivas de assassinato.

Com o agravamento do clima político na Rússia, a presença de Rasputin na Corte tornou-se insuportável.  A sua influência junto da tsarina Alexandra era tão grande que corria o boato de que a soberana era sua amante. Impunha-se eliminá-lo, já que se tornara uma ameaça para o Império. Assim, a 29 de Dezembro de 1916, um grupo liderado pelo príncipe Félix Yussupov, de 30 anos (que era homossexual) e pelo grão-duque Dmitry Pavlovitch, de 26 anos, neto de Alexandre II e primo direito de Nicolau II (que era bissexual e amante do príncipe Félix) atraiu Rasputine ao palácio para um serão em que estaria também presente a princesa Irina (mulher de Félix), que aliás se encontrava na Crimeia.

Ou porque pensasse numa oportunidade de se encontrar na intimidade com a princesa, ou porque se sentisse atraído pelo próprio príncipe (Rasputin era ambivalente e não escondia as suas preferências sexuais), o monge não recusou o convite. No palácio, Félix conduziu-o às caves, onde tinha aposentos privados, e ofereceu-lhe vinho e bolos envenenados com cianeto de potássio que chegava para matar imediatamente cinco pessoas. Rasputine comeu, bebeu e continuou a conversar. Surpreendido, e ansioso pois teria de esconder o corpo antes que amanhecesse, Félix Yussupov subiu então ao andar superior, pegou na pistola do grão-duque Dmitry, desceu à cave e deu-lhe um tiro. Rasputin caiu, moribundo. Os outros amigos desceram também à cave e apoderaram-se das vestes e das botas de Rasputin para queimá-las. Algum tempo depois, movido por uma força estranha, Yussupov voltou à cave para olhar para o morto. E aconteceu então o impensável. Rasputin ergueu-se e atirou-se ao príncipe tentando estrangulá-lo. Travou-se uma luta feroz. Ouvindo os gritos da contenda, o deputado Vladimir Purishkevitch, que fazia parte da conjura, desceu novamente à cave e, aterrorizado com a imagem do "ressuscitado", disparou quatro vezes. Rasputin finalmente caiu.

Yussupov e Rasputin (em figuras de cera)


A tsarina Alexandra ficou profundamente chocada com a morte de Rasputin e ordenou que fosse sepultado nos jardins de Tsarkoye Selo. O príncipe Yussupov e o grão-duque Dmitry foram acusados do assassinato e exilados de São Petersburgo, o primeiro para a Crimeia e o segundo para a Pérsia, o que lhes salvou a vida devido aos acontecimentos subsequentes. Aquando da Revolução de Fevereiro (Março na era actual), que levou à abdicação do tsar, um grupo de trabalhadores do palácio descobriu os restos mortais e levou-os para um bosque para os queimar, mas, segundo os testemunhos, e devido possivelmente ao efeito do calor, o cadáver ergueu-se nas chamas, o que aterrorizou os presentes. Era, afinal, a última surpresa do diabólico monge.



A Revolução de Outubro (Novembro no calendário actual) de 1917, desencadeada pelos bolchevistas, instalou na Rússia o poder dos sovietes. Em 1918, a família imperial, que se encontrava então detida em Yekaterinburg, na Sibéria, foi executada por ordem das novas autoridades, sendo controversa entre os historiadores a determinação da responsabilidade pessoal da decisão.

Com o exílio do príncipe, o palácio foi deixado ao cuidado de pessoas de confiança. Em 1917, abrigou o consulado da Suécia, o consulado da Alemanha e a Comissão alemã para troca de prisioneiros de guerra.  Em 22 de Fevereiro de 1919, o jornal "Severnaïa Kommuna" (A Comuna do Norte) publicou um decreto do governo soviético assinado pelo primeiro comissário da Instrução Pública, Anatoli Lunatcharski, que estipulava: «O palácio do antigo príncipe Yussupov, cais do Moïka, 92/94, que é um monumento de arte e de história e que encerra uma colecção de quadros e de objectos de importância artística, é proclamado bem nacional e passa para a jurisdição do Comissariado da Instrução Pública,  Departamento dos Museus e da Conservação dos Monumentos de Arte e de História».



Foi então constituída uma comissão especial para inspeccionar o palácio e proceder ao inventário. Entre os quadros encontrados, mais de mil, contavam-se obras de David, Fragonard, Corot, Vélasquez, Van Dick, Rubens, Rembrandt, etc. Havia também 128 instrumentos de música, miniaturas, pedras gravadas, porcelanas, jóias, medalhas, moedas, tapeçarias, armas antigas, etc. A colecção de manuscritos era notável. Cartas e textos autografados de Gavriil Derjavin, Piotr Viazemski, Gogol, Nicolaï Iazikov, Aleksey Khomiakov, Friedrich Schiller, Victor Hugo, Mérimée, Beaumarchais e muitos outros escritores. No arquivo, encontravam-se ainda rascunhos, cartas e poemas assinados por Pushkin.

Em 1919, foi organizada uma exposição no palácio então transformado em museu. Em 1923, encerrado este, os livros e os manuscritos foram confiados à Biblioteca Pública e à Biblioteca da Academia das Ciências. Os objectos de arte foram distribuídos pelo Museu do Ermitage, pelo Museu Russo, pelo Museu das Belas Artes Pushkin de Moscovo e por outros museus do país.



Em 1925, o Palácio Yussupov foi entregue ao sindicato dos professores do ensino primário de Leninegrado (hoje São Petersburgo), abrigando desde então o Palácio da Cultura dos professores.

Em 20 de Março de 1935, o Comité Executivo Central da República da Rússia colocou o Palácio Yussupov sob a protecção do Estado, classificando-o como monumento nacional.

Tendo sido poupado, ao contrário de outros palácios de São Petersburgo, às destruições e pilhagens que se verificaram aquando dos acontecimentos revolucionários de 1917, o facto de se encontrar estatizado permitiu a sua conservação e a realização de diversos restauros. Só durante a Segunda Guerra Mundial é que partilhou a sorte trágica da maior parte dos monumentos arquitectónicos da cidade. Os bombardeamentos nazis começaram em Setembro de 1941 e desde o início o Palácio Yussupov foi atingido. Sobrevivendo ao ataque e ao cerco, Leninegrado sofreu danos que se afiguravam irreparáveis. Contudo, o drama desencadeou um poderoso movimento destinado à salvaguarda e renovação dos tesouros de arte e de arquitectura. Ainda em plena guerra, foi criada uma Inspecção dedicada aos problemas da conservação e da fixação dos monumentos danificados tendo em vista o seu restauro.



A reconstrução prolongou-se de 1946 a 1955. Todavia, as obras, procurando reconstituir todos os interiores segundo os desenhos conservados, estenderam-se até 1990, sendo utilizados os processos mais modernos com vista a obter uma decoração tão próxima quanto possível do original anterior aos bombardeamentos. Aliás, os trabalhos ainda hoje prosseguem, dada a dimensão da empresa.



Nas caves foi instalada, para ilustração dos visitantes, uma reconstituição, em figuras de cera, do que teria sido a ceia oferecida por Yussupov a Rasputin.

O Palácio, que se encontra aberto ao público, desenvolve também uma intensa actividade cultural, com espectáculos de teatro e de música, bailes, recepções, sessões de poesia, etc.



Pelo seu interesse, registámos aqui os trezentos anos de história de uma das mais belas casas senhoriais de São Petersburgo

domingo, 13 de outubro de 2013

A FRÁTRIA DE "AS NÚPCIAS"





Relendo Natália Correia, por ocasião do 20º aniversário da sua morte.

Depois da Pátria, e da Mátria, Natália Correia evoca em As Núpcias (1992) a Frátria, exaltando, através de um percurso iniciático, o amor incestuoso entre um irmão e uma irmã. Nesta meditação, ficção e ensaio, Natália recorre a Marcel Mauss, James Frazer e Raoul Makarios, ao Evangelho segundo São Tomé e ao Livro dos Mortos. Poderia ter citado, também, Claude Lévi-Strauss.

Recordo, a propósito, Claude Lévi-Strauss ou "la passion de l'inceste", de Yvan Simonis.

sábado, 12 de outubro de 2013

A PENSÃO DE VÍTOR CONSTÂNCIO





JORGE FIEL NO "JORNAL DE NOTÍCIAS":




A pensão do sobrevivente Constâncio
Publicado ontem

 1177 1 2

O Zé António Saraiva passou a ter Constâncio na conta de pessoa de caráter duvidoso mal soube que ele andava a espalhar por todos os cantos da Lisboa política que os ataques que lhe faziam no "Expresso" eram tão-só uma pérfida vingança do seu diretor por ele o ter derrotado em partidas de ténis e de xadrez, disputadas quando ambos se encontraram nas férias.

Não conheço Vítor Constâncio ao ponto de poder emitir uma opinião abalizada sobre o seu caráter. Todavia, creio estar na posse de informação suficiente para o caracterizar como um sobrevivente.
Constâncio, que amanhã deixa a casa dos sexagenários (ficam desde já aqui os meus parabéns antecipados), sobreviveu a três anos de desastrada e cinzenta liderança do PS, cargo em que sucedeu a Mário Soares e abandonou em 1989, na sequência da sua impotência em arranjar um candidato às eleições para a Câmara de Lisboa - e após ter sido derrotado nas legislativas por Cavaco, a quem proporcionou uma inédita maioria absoluta.

Só um sobrevivente como Constâncio, depois de sair da política pela porta das traseiras, poderia construir uma brilhante carreira académica, onde cometeu a proeza de chegar a catedrático sem ter concluído o doutoramento, a par de um lucrativo périplo pelas empresas, como administrador da EDP e BPI.

Só um sobrevivente lograria, no dealbar do novo século, regressar ao cargo de governador do Banco de Portugal, que ocupou durante dez anos auferindo o bonito salário mensal de 17 372 euros, um pouco mais do que o dobro do vencimento do presidente da Reserva Federal norte-americana.

Só um sobrevivente conseguiria ser promovido a vice-presidente do Banco Central Europeu, com um salário anual de 320 mil euros e o pelouro da supervisão bancária, depois de ter sido incapaz de detetar as fraudes, aldrabices e patifarias do BPN e Banco Privado que custaram mais de cinco mil milhões de euros aos contribuintes - e de fazer orelhas moucas aos alertas feitos em devido tempo pela Imprensa.

Constâncio também sobreviveu à sua mulher, Maria José, que nos deixou a 29 de agosto. E apesar de ganhar 26 724 euros por mês, o viúvo Vítor Manuel Ribeiro Constâncio tem automaticamente direito a uma pensão de sobrevivência no valor de 2400 euros/mês, o equivalente a 60% da pensão da falecida.

Não sei se naquele momento de dor, no meio da papelada que a agência funerária lhe passou para as mãos - onde constam os impressos solicitando o subsídio de funeral e a pensão de sobrevivência - , o viúvo Constâncio assinou este último.

Sei que ele não precisa da pensão de sobrevivência para sobreviver. Sei ainda que para sobrevivermos temos de acabar com a possibilidade de ele - bem como todas as pessoas que ganham num mês o que 90% dos portugueses não ganham num ano - receber uma pensão de sobrevivência. Sei também que seria avisado perceber primeiro o teor das alterações ao regime das pensões de sobrevivência antes de armar um banzé e ameaçar recorrer a essa nova espécie de filial de Deus na Terra que dá pelo nome de Tribunal Constitucional.

quinta-feira, 10 de outubro de 2013

O BOTEQUIM DE NATÁLIA




No seu livro recém-publicado O Botequim da Liberdade, Fernando Dacosta regista as suas memórias do convívio com Natália Correia, quer naquele bar, que foi uma das últimas tertúlias de Lisboa, quer em outros espaços de vivências comuns.

O Botequim do Largo da Graça, que Natália criou e onde pontificou, eu diria matriarcou, durante décadas, foi um lugar de convívio cultural, político, social, que marcou, como escreve Dacosta, uma época em que o país assistiu a profundas transformações, a muitas das quais aquele bar (ou os seus clientes) não foi alheio.

A personalidade de Natália Correia, o seu estilo e a sua cultura (que não era superficial como alguns ainda pensam, atendendo aos seus arrebatamentos) imprimiram às noites do Botequim um carácter peculiar que fizeram dele uma referência na noite lisboeta.

Enquanto frequentador do Botequim, embora não tão assíduo como as pessoas que Dacosta menciona no seu livro, tive oportunidade de manter longas e estimulantes conversas com Natália Correia, que me distinguia com a sua amizade. Foi naquele bar que, pouco tempo antes de morrer, ela me ofereceu, com invejável dedicatória, a sua última obra, As Núpcias.


Recordo, com alguma emoção, que uma noite, véspera do meu aniversário, fui ao Botequim com Isabel da Nóbrega. Como sou avesso a parabéns, pedi à Isabel que não referisse a data, pedido que ela, com a melhor das intenções, ignorou. Assim, passada que foi a meia-noite, Natália, que viera sentar-se à nossa mesa, ergueu-se, mandou calar os presentes, anunciou o evento e começou a cantar os "Parabéns a você", no que foi acompanhada por toda a assistência. Depois, ordenou ao empregado que trouxesse uma garrafa de champagne para fazer um brinde. Era assim a Natália, desconcertante na sua generosidade como nos seus ímpetos.

Entre os muitos episódios referidos por Fernando Dacosta, não resisto a citar um caso que, aliás, já conhecia, por me ter sido contado por António Valdemar. Tendo ido pernoitar num hotel do Porto, com o marido (na altura Dórdio Guimarães), o recepcionista disse-lhe que só dispunha de um quarto. Natália recusou (costumava dormir só). O empregado perguntou-lhe então se ela não se importava de dormir com o marido apenas uma noite. Natália retorquiu: «Nem uma noite. O meu é um casamento de cúpula, não de cópula». E conseguiu os dois quartos.

 O livro de Dacosta menciona muitas das inquietações (premonições) dos últimos anos de Natália Correia, enfatizando-as com total oportunidade. Assustava-a a ideia da nossa integração na União Europeia (então CEE), o predomínio do "ter" sobre o "ser", o ultraliberalismo que avançava (e que está a mergulhar o país, e o mundo, no que podemos constatar), o capitalismo selvagem, a degradação da democracia, o império das novas tecnologias, o totalitarismo do dinheiro. Se não tivesse morrido há vinte anos, morreria hoje de espanto, de indignação e de vergonha.

Saúda-se, pois, este novo livro de Fernando Dacosta que não só nos dá um retrato de Natália como nos convoca para uma reflexão sobre o estado a que o país chegou.

VERDI, DOIS SÉCULOS DEPOIS








Un Ballo in Maschera, Gewandhausorchester Leipzig, direcção de Riccardo Chailly, Leipzig, 2005



Ocorre hoje o 200º aniversário do nascimento de Giuseppe Verdi.

Regista-se a efeméride para memória das gentes.

ALICE MUNRO




A escritora canadiana Alice Munro obteve hoje o Prémio Nobel da Literatura.

Conhecida especialmente pelos seus contos, como se pode ler aqui e aqui, algumas das obras de Alice Munro encontram-se traduzidas em português.

Como acontece muitas vezes, a escolha da Academia Sueca  frustrou as expectativas dos que apostavam em outros escritores, mas os critérios daquela instituição permanecem insondáveis.